Rapa Nui : quelque part au bout du monde

Que dire ? Géniallisme, merveilleux, mystique et mythique, ambiance polynésienne (#CoolTranquilleMaCaille) au rendez-vous ! Que du bonheur au pays des Moais. Ce sont 4 jours et trop peu au final que nous avons passé sur Rapa Nui.

De Santiago, nous embarquons pour quelques heures de vol avec la compagnie LATAM, la seule desservant l’île. Nous descendons de l’avion et déjà nous sentons que l’ambiance change ! Nous sommes accueillis par le propriétaire du camping avec un collier de fleurs. Je suis aux anges ! Nous monterons notre tente au camping Tipanie Moana, très joli camping et hyper fonctionnel.

Nous commencerons par faire le tour de la ville d’Hangoa Roa (difficile de se tromper, c’est la seule ville de l’île) et des environs. Je commence à mitrailler toutes les fleurs croisées, au grand dam de Ben, elles sont tellement belles ici !

 

Nous nous dirigeons vers le bord de mer et découvrons alors les premiers Moais au petit port de pêche où tous les enfants se baignent et surfent ! Une institution ici, de paire d’ailleurs, avec cheveux longs et teint halé! En attendant le coucher de soleil, nous prendrons un verre en bord de mer. Excellent cocktail et bien rafraichissant avec une superbe vue sur l’océan et ses vagues !

Ensuite, nous assisterons au coucher de soleil sur le site Tahai regroupant trois Ahus et un Moais doté d’une coiffe et d’yeux. Déjà, on s’émerveille!

Dès le lendemain, nous louons un scooter (il n’avait pas de Yamaha R6 en stock…) pour 24h. Nous partons en direction de la côte Est et remontons vers le Nord. Tout le long de la route, nous nous arrêterons pour admirer les différents sites Moais. Premier arrêt à Vinapu tout près de l’aéroport. Puis, on enchaine entre autres avec : Vaihu, Akahanga, Runga Va’e, etc…

Ensuite, nous nous arrêtons à Rano Raraku où nous monterons jusqu’au volcan et le lac dans son cratere  : les couleurs y sont superbes et des Moais sont dressés sur les flancs du volcan…

Nous continuons notre visite et arrivons véritablement à la carrière où ces statues de pierre étaient taillées, travaillées dans la Tuf (nom de la pierre). Un des sites des plus mémorables! Il est tout simplement fantastique ! Les Moais sont partout, debout, couchés et un seul, sur toute l’ile est à genoux. Ce dernier est appelé Moaï Tukuturi. La vue est absolument saisissante : le clou du spectacle est la vue sur le site Ahu Tongarik en contrebas, en bord de mer, le mélange des couleurs est simplement inoubliable !

D’ailleurs, ce site est notre prochaine étape. 15 statues sont dressées dos à la mer. C’est impressionnant et tellement beau ! Nous ferons le tour de ce Ahus où se dressent les Moais.

Enfin, après 2 autres petits arrêts accompagnés de pluie, nous prenons la direction de la plage Anakena : P.A.R.A.D.I.S.I.A.Q.U.E ! Nous nous baignerons dans les eaux turquoises, puis admirerons du bord de mer à l’ombre des palmiers ce paysage saisissant ! Un vendeur ambulant nous proposera de déguster un bon jus de fruit frais, et de manger le gâteau local à la banane sorte de cake hyper dense. Nous repartirons après avoir acheté du miel de l’île qui a un goût d’ananas, délicieux !

Le lendemain matin, vers 13h (Ben : … 13h ? Matin ? -> oui nous sommes en vacances!!!), nous prenons la direction du volcan  Rano Kau sur un sentier qui nous emmène en 1h30 au sommet, puis nous continuerons jusqu’au village cérémonial de Orongo. En arrivant au volcan, nous prendrons une bonne rincée tropicale. Trempés jusqu’aux os mais séchage rapide garanti : « Après la pluie, le beau temps! ». Le village cérémonial surplombe la mer et les îlots appelés Motu Nui, Motu Iti et Motu Kau Kau.

En redescendant, nous nous arrêterons dans le gymnase de la ville où se déroule chaque jour les répétitions pour la fête de Rapa Nui qui débutera le 2 février. Les habitants de l’île répètent leurs danses traditionnelles. C’est absolument envoûtant et superbe à voir! Enfin, pour finir cette journée en beauté direction Tia Berta pour une énorme empanadas au thon!

Avant dernier jour sur l’île. En cette belle matinée, nous décidons de profiter de la piscine naturelle en bord de ville. Nous sommes quasiment seuls, l’eau est translucide et délicieuse.

Puis dans l’après midi, nous nous sommes programmés une sortie snorkeling (palmes – masque – tuba) aux ilots visibles depuis le village d’Orongo. Nous partons avec 6 personnes du camping en direction de l’agence de plongée puis grimpons dans un bateau en bois à moteur vers le site de plongée. Je ne cache pas mon interrogation sur la présence de requins ou non… L’eau est bonne, la visibilité excellente et nous verrons de nombreux poissons.

Retour en ville, l’appel de l’eau encore présent,  il nous emmène une nouvelle fois sur la plage. Nous nous baignerons au milieu des tortues, qui sont vraiment énormes (carapace d’un bon mètre) ! Dernière touche polynésienne pour clôturer la journée, l’achat de deux ananas à déguster directement sur place : absolument délicieux, incroyablement juteux et fruités !

Voici venu notre dernière jour. Au programme normalement, une marche de 6-7 heures afin de faire le dernier côté de l’île : côte ouest et volcan Maunga Terevaka. Sur la route, nous sommes irrésistiblement attirés (surtout Ben) par les agences de surf. Ni une ni deux, il m’y entraine et réserve un cours pour 18h avec Vai Manu! Ils nous restent donc 8 heures pour boucler notre marche. Mais malheureusement, nous aurons le temps seulement de faire deux petites heures de balades et ce jusqu’à la grotte Ana Kakenga qui débouche sur une falaise donnant sur la mer.

Mais, depuis plus d’une heure, je n’arrive pas à ouvrir mon œil gauche, la faute surement à un grain de sable?. Nous décidons de faire demi-tour et de le nettoyer voire éventuellement de passer à l’hôpital si cela ne va pas mieux. Cela passera mais l’après-midi étant bien entamée, nous nous baignerons en ville, de nouveau avec les tortues parce que c’est vraiment génial! Des gens du camping nous prêterons leurs masques afin de voir toute la faune aquatique des environs! 18h arrivant, nous nous dirigeons vers l’agence de surf. Nous serons au complet pour le cours c’est-à-dire 4! Nous nous équipons de combi et t-shirt puis nous aurons droit à un petit cours technique au sol (où ma souplesse et ma coordination me joueront des tours) d’une vingtaine de minutes à peine et après direction la mer! Trop d’excitation!
Le courant est très très fort, nous sommes dans une petite passe, au bord de plage où le courant ne cesse de nous projeter sur la plage, il faut ramer fortement pour avancer à contre courant. Une fois arrivés jusqu’au moniteur, celui-ci saisi notre planche pour nous mettre en position afin de surfer nos premières vagues. Je m’en sortirais plutôt bien en réussissant à me mettre debout entre 5 et 6 fois contre 3 pour Ben’. Après ces deux heures de cours éreintantes, nous découvrirons que notre moniteur est aussi professeur d’EPS sur l’île de Pâques. Nous essayerons de négocier avec lui pour qu’il échange son poste sur l’île de Pâques avec celui de Marité. Bien qu’il ait accepté, nous n’avons à ce jour que peu d’espoir de faire la rentrée 2018 sur l’île de Pâques.

PS :

« Ahus

Les ahus étaient les sépultures et les centres cérémoniels des villages. On pense qu’ils trouvent leur origine dans les autels présents en Polynésie française. Environ 350 de ces plateformes de pierre sont présentes le long du littoral. Les ahus sont recouverts sur leur partie supérieure de pierres plus ou moins plates ; ils comportent un mur vertical à chaque extrémité et sur le côté donnant sur la mer. »

Extrait de: Lonely Planet. « Chili et île de Pâques. »

« Moais

Image emblématique de l’île de Pâques, les énigmatiques moaïs sont des sculptures massives de personnages représentant probablement les ancêtres du clan. Ces statues au visage impassible étaient dressées dos à l’océan Pacifique. Elles font entre 2 et 10 m de haut. Certains moaïs ont été entièrement restaurés, d’autres ont été remis sur pied mais sont érodés. Beaucoup sont renversés à terre.

Depuis plusieurs siècles, on s’interroge sur les techniques qui furent employées pour déplacer ces statues et les mettre debout. Pendant de longues décennies, la plupart des spécialistes ont soutenu l’idée qu’elles étaient traînées sur des sortes de luges ou poussées sur des rouleaux. Puis, au début des années 2000, des archéologues sont arrivés à la conclusion qu’elles n’étaient pas déplacées horizontalement, mais verticalement, à l’aide de cordes. Cette théorie concorderait avec les récits oraux selon lesquels les moaïs “marchaient” jusqu’à leur ahu. Le débat est cependant loin d’être clos. »

Extrait de: Lonely Planet. « Chili et île de Pâques. » iBooks.

« Pukao

Selon les archéologues, les coiffes cylindriques rouges qui ornent la tête de certains moaïs représentent une coiffure masculine répandue dans les temps anciens à Rapa Nui. »

Extrait de: Lonely Planet. « Chili et île de Pâques. » iBooks.

 

 

Au détour de la capitale chilienne

Le 23 janvier, nous voilà arrivés à Santiago, après 16h de bus dont 5h à patienter à la douane ! Nous posons nos bagages dans le très joli Hostal El Gallo con Tacos.

 

Nous réservons notre premier jour aux formalités : acheter un cache de protection pour l’appareil photo (l’ancien ayant été perdu 3 semaines après le début de notre voyage et depuis impossible de trouver le bon format) au magasin Sony de la ville qui a répondu positivement à notre demande, et également déposer notre tente dans un magasin de randonnée pour qu’ils réparent une des fermetures extérieures de notre maison de toile qui déraille… Ces contraintes réalisées nous décidons ensuite de manger un bon Tacos au Tacos Factory et de rentrer écrire un génialissime article sur le blog dans la sympathique cour ombragée de l’hostal.

 

Le lendemain, après un petit dej’ des plus agréables direction le parvis du Museo de Bella Artes où commence une visite guidée de Tour4tips (visite guidée rémunérée au pourboire). Nous choisirons la visite en espagnol faites par Camillo, un jeune chilien fort sympathique. Nous visiterons, marcherons, découvrirons la ville de Santiago : commençant par différentes places, en passant par les marchés de poissons-fruits légumes très riches en produits, et qui valent vraiment le coup d’oeil, sans oublier le cimetière si particulier de Santiago et finiront enfin par partager un Terremoto (=tremblement de terre) dans un bar pour clôturer cette visite. Cette boisson, qui est l’une des boissons préférées des jeunes chiliens, est très enivrante de part son fort taux en sucre et en alcool. Ce cocktail composé d’une glace à l’ananas, de pisco, de vin blanc bon marché et de sirop de grenadine est tout simplement une des plus immondes choses que j’ai pu goutter (Ben : après les plats de ma belle mère).

Camillo, notre guide, avec le Terremoto non mélangé… Il semblerait que cela soit encore plus horrible non mélangé.


La visite terminée et la chaleur battant son plein, nous nous dirigerons vers le Museo de Bellas Artes, très sympa, puis au Museo de Arte Contemporaneo, un peu bizarre. Enfin, nous retournons au marché afin d’acheter quelques saint-jacques et poireaux pour notre diner. Avant cela, un petit footing au Parque Forestal s’impose où quelques Jedis s’affrontent et d’autres danseurs – rugbyman – jongleurs s’exercent, entre autres!

 

Le lendemain, nous partirons nous balader en ville armés de crème solaire, gourde et plan ! Premier arrêt au Cerro Santa Lucia, petite colline en pleine ville, avec son petit jardin japonais, ses petits sentiers qui montent et descendent, et son Castillo Hidalgo, superbe petit coin de verdure.

Puis, nous irons dans le tout petit barrio (quartier) Paris-Londres nom donné pour ces deux rues qui s’entrecroisent. Il est notamment connu pour la maison au numéro 38 de la rue, maison de torture sous Pinochet, aujourd’hui convertie en musée (très, trop sommaire).

La belle église Fransiscano de ce quartier et aussi la plus vieille de la ville. Ensuite, direction les quartiers Yungay et Brasil, assez atypiques. Si proche du centre ville et pourtant assez calme en leur coeur, ils ont la particularité d’être des toiles à ciel ouvert pour les graffeurs. Toutes les façades ou presque sont taguées, pour le plus grand plaisir des yeux !


Nous nous rendrons ensuite au Museo de la Memoria y Los Derechos Humanos, très beau musée, retraçant les années noires sous Pinochet, du meurtre/suicide ? de Allende à aujourd’hui. Enfin, nous nous rendrons au Cerro San Cristobal,  par un petit sentier qui grimpe fortement mais qui évite la longue file d’attente du funiculaire. Une vue sur la ville s’offre à nous avec néanmoins un smog (=nuage de pollution) bien présent malgré l’heure tardive.

 

Le lendemain, soit 4 jours après notre arrivée, nous visiterons la ville toute la journée : le barrio Belles Artes, le Palacio de la Moneda et son énorme drapeau, la Plaza de Armas et ses joueurs d’échecs. Pour le soir, nous avons rendez-vous avec Jaime, sa femme et sa fille, dans un bistro français appelé « Le Bistrot de Gaëtan ». Ce dernier (Jaime et non Gaëtan) est un ancien collègue à la maman de Ben (#cocolav, #cocotravel, #1photopubliée10€) et non moins très bon ami à Patricia Hubert, une autre (ex-)collègue chilienne à CocoLav qui nous donne des conseils durant notre voyage! Nous passerons une très agréable soirée en leur compagnie tout en mangeant français! Avant cela, nous nous sommes offert un concert de deux des œuvres de Tchaïkovski avec l’orchestre national du Chili au CEAC Theater of the University of Chile (on ne se refuse rien) : des plus agréables.

 

Voici venu notre avant dernier jour, au programme un petit tour dans le quartier de la maison « La Chascona » de Pablo Neruda, le barrio Yungay et Brasil, le Museo Historia Natural (super pédagogique), les marchés (une fois de plus mais tellement beaux), une bonne glaçe à la Emporio La Rosa (une des 25 meilleures mondiales il semblerait) et encore une rencontre sympa. En effet, nous avons rendez-vous à 18h avec Fransesca, une amie de Ben rencontrée à San Fransisco il y a quelques années. Elle nous fera découvrir un cocktail typique (du Mexique, je crois) mélange de bière, jus de citron, sel et Tabasco appelé « Micheleda » ainsi qu’une bière très bonne « Kross« . Le tabasco peut aussi bien être remplacé par du Maggi ou une autre sauce piquante… Puis, elle nous amènera à un resto/bar typique de Santiago « Liguria » à la déco changeante à chaque étage et qui plus est magnifique. Nous passerons un très bonne soirée!

Pour notre dernier jour, nous ferons light : préparation de notre départ le lendemain à la Isla de Pascua, confection de cookies à la demande de Ben et apéro avec des amis à Ben et Julien.M dit Michou ou Ien Ien (c’est ton heure de gloire Yul’), qui sont Pauline et François (dit Popine et Sanchez) accompagnés de leur amie Anais. Eux aussi sont en voyage en Amérique du Sud, dans leur cas c’est pour 5 mois.


Ainsi s’achève notre visite de Santiago qui est pour nous une des villes que nous avons le plus apprécié : de belles rencontres, une belle découverte, un beau mélange de styles mais aussi un beau métissage ethnique !

 

PS : vous avez peut être remarqué l’oiseau butinant une fleur « Picaflor Chico« , c’est une image du musée mais cet oiseau je l’ai vu en vrai à Mendoza en pleine action -> incroyablement beau!
Il y a aussi la blessure de Ben, qui sera un régal pour un infirmier deux semaines après notre passage à Santiago… Nous vous raconterons cette jolie histoire (à lire de préférence après le repas…)!

 

2 jours, une crevaison, 1000km et de superbes paysages!

Nous nous réveillons vers 7h le lendemain de notre journée Dakar. Nous remballons la tente et déjeunons.

Nous allons au seul endroit du secteur afin d’avoir une connexion internet afin de trouver des infos concernant l’étape du jour et nous rendons compte que nous avons mal calculé notre coup : les véhicules partent déjà vers Cordoba.

Après discussion, nous décidons d’aller dans un premier temps à Barreal, puis de partir dans l’après midi/nuit vers Cordoba pour voir le lendemain matin la dernière étape du Dakar, et enfin de nous rendre jusqu’au Parque d’Ischigualasto. Bref, une belle épopée de kilomètres en perspective…

Nous partons donc vers Barreal qui est à 50km à vol d’oiseau au sud-ouest, sauf qu’il faut passer une belle montagne bien abrupte.  Mon copilote, plugué sur l’application Maps.Me qui nous sert de GPS, m’indique la direction à suivre (qui n’apparait pas sur le lien ci-dessus).

« Faut que tu prennes à droite, là. »

« La route en terre? »

« Ouep, il m’indique 6 km »

La piste est rocailleuse, nous roulons tranquillement (ou pas), j’essaie d’éviter les trous, les kilomètres s’enchainent et les grosses roches aussi… Roches que l’on entend parfois claquer contre le châssis du véhicule. 12 km, nous passons un cours d’eau sans problème après avoir vérifié la profondeur de ce dernier. Le paysage est superbe, aucune habitation, juste la nature à l’état brut sous un soleil de plomb, des cactus et des Guanacos.

 

 

« Ben, il vient encore de me changer la distance avant la prochaine route, là il met encore 8 km, alors qu’on a déjà fait 20 au lieu de 6, c’est pas la bonne route -> demi tour? »

« Dac »

[Mode rally -> Activated]

Nous faisons chemin inverse pour retourner vers notre point de départ. Le rythme est un peu plus soutenu qu’à l’aller.

« Ben t’abuses, ralentis quand même »

Je m’exécute.

Nous continuons notre route pendant quelques kilomètres quand soudain… j’ai un affreux pressentiment, je regarde avec attention en direction de ma roue avant gauche, et je vois voler l’enjoliveur de la voiture.
Nous nous arrêtons : pneu avant crevé.

Nous mettrons moins de 5 minutes pour changer la roue : Marité videra la coffre et dévissera la roue de secours, pendant que moi armé du crique, je commencerai à soulever la voiture et à desserrer les écrous. La roue crevée, sera échangée avec la roue de secours, et le pilote se chargera de remettre la voiture sur ses 4 roues pendant que la copilote remettra les valises et la roue crevée à leur place.

 

 

Nous sortons enfin du chemin, la voiture est blanche de poussière, nous avons un pneu de crevé, et nous n’avons pas avancé d’un poil depuis ce matin. Une cellule de crise s’organise, doit-on changer notre plan initial ou non? Sachant que le temps perdu commence à vraiment poser problème, et que maintenant, si nous crevons nous serons dans une situation problématique… Il faut déjà régler le problème de pneu crevé. Nous allons à la première station, qui nous envoie vers une minuscule boutique de « Neumaticos« . Là, nous faisons la rencontre d’un garçon d’une vingtaine d’année et de son jeune frère.

 

 

Nous lui confions notre pneu et s’active tout en discutant de tout. La réparation achevée, il nous propose d’intervertir les pneus afin de remettre la roue de secours dans son emplacement initial. Puis, vient le moment de payer.

Calcul pessimiste (encore?)-> (1 pneu x 35 minutes montages démontages + réparation) x touriste = $$$?

Encore une fois, nous nous en tirerons pour 130 $AR, soit 6 euros. Très sympa, nous laisserons à lui et à son frère 100 $AR.

Nous regardons l’heure, avec toutes ces péripéties, bien que nous nous en sommes bien tirés, nous avons perdu un temps précieux. Il est bientôt 14h, Barreal et Ischigualasto sont à 3 bonne heures de routes, Cordoba à 7h… Nous faisons une pause pour manger et pour réfléchir sur les étapes des prochains jours.

Nous actons de ne pas aller à Cordoba et de partir directement vers Ischigualasto.

Les quelques heures de voiture qui nous emmènerons jusqu’à la Valle San Augustin (ou Valle Fertil), à quelques kilomètres d’Ischigualasto seront des plus agréables. Peu de voiture, une route sans trou mais ondulée littéralement telle une montagne russe, un paysage splendide que nous admirons sous un soleil qui décline petit à petit du fait de notre départ tardif.

 

 

Le lendemain, nous visiterons le parc d’Ischigualasto (ou Valle de la Luna) durant 3 heures. Celui-ci est réputé unique au monde (Patrimoine mondial de l’UNESCO) car rassemble des spécificités géologiques exceptionnelles permettant de voir/revoir/découvrir l’évolution des plaques tectoniques, des différentes couches terrestres notamment de la période Triasique et enfin des espèces disparues via les nombreux fossiles présents sur le site.

 

 

La visite terminée, nous partons vers Barreal/Calingasta où nous souhaitons faire du char à voile.

La route est très sympa, toujours avec un paysage brut et sauvage. La dernière partie sur une route de montagne très sinueuse et particulièrement abimée est d’un très grand charme.

 

 

Nous poserons la tente dans le camping municipal de Calingasta la nuit tombante et irons manger dans une restaurant en bord de route.

Le lendemain, nous irons jusque Barreal, à 2 bonne heures de route. Là, nous essayerons d’avoir plus d’informations afin de faire du char à voile. Hélas pour nous, de fortes précipitons sont annoncées pour la soirée, et le responsable de l’entreprise de voile nous conseille chaudement de rentrer directement à San Juan afin d’éviter, tout souci (comme un pont arraché par une rivière) qui nous empêcherait de revenir à San Juan dans les temps afin de rendre la voiture et de prendre notre bus en direction Santiago du Chili!

 

Route emportée par la pluie

 

Nous partons donc bredouille, mais profitons encore des superbes paysage de cette vallée vraiment spéciale sur la Ruta 40!

 

 

PS : le cactus blanc est un Cardon, le renard est un Zorro,

 

 

Dakar 2018 (#troll) ou l’organisation qui s’ensable?

Le Dakar était une de mes idées : l’occasion était trop belle, être en Amérique du Sud lorsque cette course aussi mythique que controversée, passe aussi proche d’une ville où nous devions aller, les conditions étaient réunies!

Nous partons donc pour San Juan, ville étape du Dakar 2018 en Argentine, à 2h au nord de Mendoza.

Arrivés sur place, notre première mission, si nous l’acceptons…, est de trouver des informations sur la course qui doit avoir lieu le lendemain. Rapidement, nous comprenons que cela sera vraiment dur et qu’il nous faudra redoubler de patience et d’intelligence…

Nos questions paraissaient pourtant simples : « Par où passe la course (nom de la route, point kilométrique…)? Y a-t’il des bus spéciaux pour l’occasion, et dans la négative, comment pouvons-nous nous rendre aux zones spectateurs ? ». Les réponses vont être pour le moins compliquées (en mode je noie le poisson) et nous serons trimballés de l’office du tourisme, à la féria organisée pour le dakar, en passant par le terminal de bus ainsi que la mairie de la ville de nombreuses fois pour en retirer… bah pas grand chose en fait!…

Les plans fournis par l’organisation du Dakar ne permettaient, ni à la ville, ni aux compagnies de bus d’affirmer, ou d’infirmer qu’une ligne de bus croisait la course (enfin si, nous avons eu confirmation, par contre « il y a surement entre 5 et 30 km à faire à pied »). Du coté du Dakar, ils n’étaient pas en mesure de donner plus d’informations quant aux zones spectateurs que nous aurions pu ensuite fournir aux compagnies de bus. Sur le site du Dakar, rien de précis non plus. Nous trouverons plus tard une vraie carte (officielle) précise sur le site l’équipe.fr hélas trop tard pour que nous puissions l’utiliser. Bref, nous avons été trimballé de service en service pour au final, rien de concret.

Le lendemain matin, jour J, nous décidons, faute de mieux, de louer une voiture pour quelques jours ce qui nous permettra, nous l’espérons, de voir la course, puis de visiter les environs.

Une fois le contrat signé, les valises chargées et quelques courses faites, nous partons sur les routes direction plein nord.

Nous croisons rapidement le convoi des véhicules d’assistance et des mécanos des différentes écuries qui se dirige vers le prochain bivouac qui s’organise sur un circuit tout proche de San Juan.

Nous arrivons enfin, après avoir demandé trois fois notre chemin et reçu quatre informations différentes(…), à la zone spectateurs. Là, les tentes sont plantées, les barbecues sont gavés de viande en pleine cuisson et les glacières quant à elles se vident rapidement.

Nous entendons au loin les motos arriver, qui passent par la route (annulation de l’étape moto). Nous prenons de nombreux clichés, plus ou moins réussis malgré la faible vitesse des concurrents.

Puis, nous commençons à distinguer un panache de fumée se former à l’horizon. Les voitures arrivent!

Nous nous faisons une place entourée de locaux avec qui nous discuterons durant l’après midi.

Les véhicules passent les un derrière les autres, quelques fois avec moins d’une minute d’intervalle, parfois avec plus d’une demi-heure… Armés de jumelles, j’essai de décrire au mieux les véhicules. Bêtement, et durant de nombreux passages j’annonce que le véhicule en approche est de couleur blanche (afin que nos voisins argentins puissent nous dire de quelle écurie il s’agit). Les véhicules n’ont en fait rien de blanc, il s’agit uniquement de l’accumulation de poussière sur l’ensemble de la carrosserie qui, au loin, ressemblent à si méprendre à du blanc quasi immaculé… #Boulet.

Nos voisins constaterons, entre deux passages, la maladresse de Marité. Bien que nous avions prévu beaucoup d’eau (plus de 5L) et que nous n’étions pas à sec, Marité voulait se faire un petit plaisir en achetant une glace bien fraiche. Elle ira donc à la rencontre d’un vendeur ambulant, choisira avec soin son parfum, et revint jusqu’a moi.

Là, elle essayera d’ouvrir, avec surement un peu trop de précipitation, le plastique enfermant la glace. Résultat, la glace volera à un bon mètre au dessus de nos têtes et fera un jolie 360° BackSlide. La réception dans la poussière/terre, eu raison de l’envie de Marité. Nos voisins ayant vue tout le déroulé de la scène auront plus qu’un rictus, mais compatiront sincèrement au désespoir visible (et risible! :D) de Marité. 30 minutes plus tard, je réussissais à la convaincre de réitérer l’expérience, qui sera cette fois un franc succès et qui causera même quelques applaudissements au sein du public.

dakar_1

Après avoir vue quelques camions roulant à tombeau ouvert, nous partirons vers le bivouac du Dakar, prés de San Juan pour essayer de négocier des accréditations afin de pouvoir entrer sur le Padock et de découvrir de l’intérieur cet univers. Bien qu’un des officiels nous ait fait miroiter les fameux sésames, il n’en sera rien et nous devrons finalement nous contenter de ce que nous avons vue durant la journée.

Ayant essuyé également un refus pour dormir dans un camping tout proche du bivouac (pour cause de travaux dans les sanitaires), nous partirons à quelques lieues de là pour trouver, enfin, un hébergement pour la nuit.

20h, nous installons la tente, puis nous nous dirigeons vers une bâtisse du camping. Là, nous discutons avec un homme responsable de l’endroit et lui demandons s’il est possible de manger sur place. Il nous propose de nous faire des pizzas, simple et efficace, mais pas avant 22h30. Là il doit partir, mais peut revenir spécialement pour nous… Un peu gênés, nous acceptons.

Pendant ce temps, nous prenons une petite douche rapide, chauffée au feu de bois (plutôt efficace si vous êtes le seul à utiliser la douche) et finissons de nettoyer du linge, de charger téléphones et ordinateurs (…).

22h45 sonne, les pizza sont cuites. Nous nous apprêtons à connaitre le prix de notre commande passée sans aucune indication : ce dernier n’ayant pas été évoqué préalablement.

Je fais un rapide calcul de tête, pour le moins pessimiste : (( 2 x pizza x heures de nuit) + aller retour juste pour nous) x touriste = $$$$….

La sentence tombe : « les deux pizzas… hum…. 230 $ARG [13€] ».  Déséquilibré par cette bonne surprise, je redemande à notre cuisinier d’un soir s’il n’a pas fait une erreur… Et non! Pour la peine, nous lui prendrons une bouteille de Sprite en plus (que nous ne finirons pas, la taille standard ici étant des bouteilles de 2l …) et quelques chocolats.

Rassasiés, nous nous couchons fatigués. Et pour une fois, je ne serai pas le seul à rêver de moto : secrètement, Marité m’a avoué avoir déjà fait sa lettre pour le père noël 2018, KTM 450 Rally; rien que cela. Prix catalogue : 23.000€ -> « What Else? ».

Le programme du lendemain est fixé : retourner voir l’avant dernière étape du Dakar, avant l’arrivée à Cordoba qui a lieu dans les environs.

 

Termas de Cacheuta y Aconcagua

Pour supporter la chaleur qui règne ici, contrairement au pays de Molière, nous décidons d’aller aux Termas de Cacheuta afin d’y passer la journée. Pour s’y rendre, nous prenons un bus qui nous mènera à bon port en 2h. Alors même que ces thermes sont à peine ouvertes, il y a déjà beaucoup de monde qui s’y presse. Le lieu est vraiment chouette, l’entrée n’est pas chère et plus d’une dizaine de bassins composent ces thermes ; il y a même un grand couloir de courant (comme à Thermapolis !! … j’en connais qui serait raviE de nous accompagner!).

Nous trouvons un coin d’herbe et y prendrons place rapidement car les lieux n’en finissent plus de se remplir et les bassins avec. Nous passerons la majeure partie de notre temps dans le « courant » en alternant avec lecture au soleil, le tout accompagné d’un bon cocktail de fruit pressés bien frais ! Journée parfaite dans un cadre vraiment somptueux!

Après cette pause fraicheur d’une journée, nous décidons le lendemain de nous rendre au Parque Provincial Aconcagua pour y réaliser une marche de quelques heures. Cette sortie était pour nous le meilleur compromis que nous pouvions faire faute d’y passer plusieurs jours.
Nous partons donc en bus de Mendoza en direction de la frontière chilienne. Après 4 bonnes heures de route, nous nous faisons déposer à Puente del Inca vers 11h30. Mauvais arrêt! Nous nous sommes arrétés trop tôt : c’était normalement le suivant! Pas de panique, quelques kilomètres nous séparent de l’entrée et c’est à pied que nous les ferons! L’entrée se situe entre les deux postes frontières du Chili et de l’Argentine (une sorte de DMZ, bien que la parc appartienne à l’Argentine), nous passons sans nous arrêter au poste Argentin où nous verrons de lonnnnngues files de voitures qui attendent leur tour, que se soit pour rentrer ou pour sortir du territoire. Même en marchant en bord de route, les paysages alentours sont splendides et les couleurs saisissantes !

Nous arriverons sur les lieux deux heures trop tard pour pouvoir réaliser la rando initialement prévue mais nous ferons quand même le petit circuit appelé Laguna Horcones et pousserons la ballade jusqu’à un pont, marquant la zone limite que nous ne pouvons franchir (faute de quoi il aurait fallu s’acquitter des 160 $US par personne…). La ballade est très agréable, les lieux sont magnifiques et le soleil toujours bien présent même si les nuages cacheront le sommet le plus haut des Amériques à 6962 mètres d’altitude : dommage!(Il est tout au fond sur la photo qui suit…)



Nous croiserons quelques convois des mules au galop, sans pilote, portant les packtages de randonneurs et regagnant seuls, mais suivis d’assez prés de Gauchos, l’entrée du parc. Ces derniers tentent de faire avancer un autre cheval, un peu réticent qui finira par dévaler un flan de montagne à vive allure pour prendre la fuite et gagner sa liberté. En vain! Il n’ira pas bien loin, les deux Gauchos, lasso à la main, l’attraperont et banderont les yeux du destrier afin de calmer ses dangereuses escapades. Pour terminer cette journée, nous retournerons à pied à Puente Del Inca où le bus doit nous reprendre. Nous irons voir les fameuses thermes abandonnées où du soufre recouvre les roches et parois environnantes et donne une teinte spéciale au lieu. Rien d’exceptionnel! Le retour se fera sans encombre, nous nous ferons « juste » arrêter par la Police pour un contrôle d’identité où Benoît donnera son second passeport qui est vierge de tout tampon (il se prend pour James Bond, mais n’a pas encore l’Aston Martin qui va avec)……… Cela sera sans conséquence pour cette fois pour notre, pseudo, agent secret qui n’aura même pas besoin de négocier ou de discuter avec l’agent en question! Ouf!

« Aaaah l’alcool ……  » Mendoza ou la capitale internationale du vin

Après avoir quitté San Juan, nous débarquons à Mendoza pour quelques jours. Nous posons nos valises sur les hauteurs de la ville, au camping El Mangrullo (au passage superbe camping-propre-bien arboré). Dès le premier soir, nous rencontrerons deux couples de retraités français qui nous inviterons à prendre l’apéro. Ici, point de Ricard, les deux retraités, et leur orgueil respectif, alimenteront la soirée avec des vins venant aussi bien de la province, que du Chili et même du Pérou. Nous leur rendrons l’appareil le lendemain. Très sympathiques!
Nos deux premières journées seront hélas dédiées à avoir des précisions sur ce que nous avons vu/lu et que nous désirons faire dans cette contrée, avec les déconvenues qui en découlent.

En effet, nous souhaitions commencer par un trek dans le Parque Provincial Aconcagua (où se trouve le plus haut sommet des Amériques culminant à 6962 mètres appelé Aconcagua). On nous annonce un droit d’entrée de 160$US dans le parc par tête, et qui ne comprend donc pas les emplacements de la toile de tente, le guide obligatoire, etc pour les treks que nous souhaitons faire. Nous déciderons de réaliser seulement la balade de 2 heures moyennant 80 pesos argentins (= 6$US) et objet d’un futur article!
Ensuite, nous avions choisi les villes de Portrerillos (Cordon Del Plata) et Tupungato (Manzano Historico) pour continuer à arpenter les contrées ensoleillées de la province de Mendoza. Mais les seules réponses de l’office du tourisme que nous aurons sont « allez sur place, on ne sait pas s’il vous faut une voiture ou non, s’il y a de quoi marcher, si vous avez besoin d’un guide ou non, la difficulté, vous avez qu’à appeler,… » (Merci! Merci!)

Alors, pour noyer notre désespoir, nous dédirons notre première journée aux Bodegas [=caves à vin] de Maipu. Nos montures seront des vélos de chez Mr Hugo qui ont la réputation d’être vieillots, mais pour 7,5€ chacun, cela sera largement suffisamment pour nous trimbaler d’une cave à l’autre, sans passer, de préférence, par la case prison pour cause d’ébriété.

Moi et ma bécane, cheveux (et barbe) au vent….

Nous irons dans un premier temps, a jeun, à la Bodega La Rural où nous dégusterons quelques vins. Hélas, sans explication aucune.
Les commentaires de Marité :

"Pas exceptionnel (le vin) mais joli musée. 
J'ai tout de même une préférence pour le Syrah."

Pour ma part :

"Ils étaient rouges, et sentaient le vin."
Rutini : Syrah 2014, Malbec 2015, Chardonnay 2016

Nous mettrons cap, ensuite vers la Bodega Lopez et, 13h approchant, nous décidons de manger dans le restaurant de cette dernière. Ne sachant pas quel vin choisir pour accompagner la pièce de viande que j’ai commandé, je donnerais des migraines au serveur et lui ferais renvoyer trois vins, et bien que cela n’était pas l’objectif premier, cela sera l’occasion pour nous de les goûter (#malin)! Les vins seront servis dans de très grands ballons, dont la contenance, qui aurait sans nul doute terrifié le père et les oncles de Marité, ne nous fera même par sourciller. Le repas, très bien servi, bon et très bien présenté, nous donnera une très bonne impression sur cet établissement.

Enfin, nous prendrons la direction de la dernière bodega appelée Antigua Bodega Giol où nous réaliserons une dégustation avec les explications de mise, en compagnie d’une famille de Buenos Aires.

Commentaires de Marité :

"J’ai bien aimé le troisième plus tanin 
(ndlr : cela vous fait de belles jambes n’est ce pas chers
lecteurs!)! Le dernier, un blanc, était bien sucré et frais,
bien pour terminer cette séance dégustation!"

Pour ma part :

"Ils avaient différentes couleurs, Hiic' et 
sentaient plus ou moins le vin… 
C’était cool !  Hiiiic'"

Nous ramènerons nos montures jusque chez Mr Hugo, où un très agréable jus de pamplemousse bien frais nous attendra, ce qui changera un peu la donne au vue du breuvage, peu désaltérant, que nous avons consommé durant cette chaude journée.

San Rafael

Le 3 janvier, 2 jours après notre arrivée à San Rafael, nous décidons de louer une voiture afin de visiter les alentours et notamment : la Dique Agua Del Toro et Tigre, los Reyunos et le Cañon del Autel. Au volant de notre FIAT Adventure, tout un programme, notre premier arrêt sera la Dique el Tigre, barrage au milieu de nulle part, permettant d’alimenter en électricité et en eau les villes et les cultures des environs. Bien que l’endroit ne soit pas des plus somptueux, l’eau nous fait envie sous cette chaleur écrasante de la province de Mendoza située dans un quasi désert.

Nous continuons notre route en direction du Cerro Diamante, à 80km de nous, où ce volcan culminant à 2354 mètres d’altitude, trone sur/dominant les vallées alentours qui sont désertiques!



 

 

 

 

Mais avant cela, en mal d’essence, nous pousserons notre engin jusqu’à un petit hameau du nom de Pareditas où nous y mangerons. Grosse surprise sur ce point, en rentrant dans ce type de restaurant on n’espère pas grand-chose (mise à part ne pas tomber malade!). Dans notre cas, tout était fait maison, et nous avions eu droit à des boulettes de viande avec une bonne sauce tomate accompagnés de purée. simple et copieux. La pause gastronomique finie, et notre auto également rassasiée  nous reprenons la route en sens inverse et rejoignons l’immense Dique Agua del Toro, où des pécheurs ont le courage (folie?) d’affronter, parfois sans couvre chef, le soleil de plomb.


Puis, pensant pouvoir s’approcher et même aller au pied du Cerro Diamante, nous traversons le barrage et nous nous engageons sur une route en lacet. En vain, on ne peut approcher du volcan, c’est une propriété privée, tout est clos.

Nous rejoignons la route principale pour nous diriger vers le Club Nautica de Los Reyunos. Un barrage du même nom et son étendue d’eau est exploitée afin d’offrir un lieu d’activités aquatiques (kayak, pédalo, ski nautique, petit bateau de plaisance, [bikinis]) et hôtelier. Pour nous ce sera baignade en cette chaude fin de journée!


 

Le lendemain nous reprenons la route pour remonter le fameux Cañon del Autel, une gorge de 70 km de long, très réputé dans les environs. Le paysage est sympa mais pas aussi exceptionnel que nous l’attendions.



De plus, aucune possibilité de se baigner encore une fois tout est payant sauf que là il faut payer en plus un bateau pour traverser le lac afin de profiter d’une petite plage. Pour finir cette journée nous préparerons, en guise de lot de consolation, un excellent barbeuc’ à la cuisson digne d’un étoilé (rien que ça oui)!