Area Natural Protegida El Doradillo

Après 40 heures de bus (et une petite escale à Buenos Aires), notre périple de 2500/3000KM au départ d’Iguazu et à destination de Puerto Madryn s’achève au matin du 25 septembre : nous sommes enfin dans la province du Chubut!

Nos premiers pas hésitants de touristes sont directement rassurés par un aimable local qui nous oriente sans même que nous lui ayons demandé. Après un bus et quelques minutes de marche, nous posons nos valises au camping de la ville et nous montons rapidement la tente. Une fois notre « camp de base » mis en place nous nous rendons en ville en longeant la côte.

Je distingue de façon éparse des formes en surface que je prends pour des rochers :  » Nous sommes arrivés il y a 2 h, on marche depuis 5 minutes, cela ne pas être des baleines! » Et en fin de compte, si! il s’agit bien de baleines franches australes que nous voyons à une centaine de mètres des plages.

La distance nous séparant des plus gros mammifères marins étant un peu trop grande à notre goût, nous nous promettons d’investir rapidement dans des jumelles.

Une fois en centre ville, nous commençons par prendre nos marques, à chercher les différents bon plans. Nos estomacs s’égarent jusque Mrs Jones. Un restaurant bien réputé.

Plats ultras copieux et le fameux Chivito ultra bon, serveur vraiment sympa avec un style un peu de gentil « gangster ». Une adresse que nous fréquenterons plusieurs fois.


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Après un passage à l’office du tourisme, on nous conseille d’aller à la plage de Doradillo et plus précisément à la « playa Canteras ».  Nous décidons de nous y rendre à vélo. Selon le loueur de VTT : « 17 km, 1h de vélo, maximum 1h30 ».  Assez confiant en ce qui concerne notre forme physique, nous décidons de prendre la location de nos montures pour l’ensemble de la journée suivante.

Nous partons donc en direction de cette plage. Les premiers kilomètres, sur de l’asphalte bien entretenue (bah oui on roule sur une autoroute en somme), se font sans trop de problème malgrés d’interminables montées, les voitures et ce f**tu vent de face! Les minutes défilent, nous changeons de revêtement pour une piste de terre, poussières, voitures, camions!? et toujours le vent. Notre motivation est là : nous caressons rapidement les 1h de pédalages. Pas le temps de s’arrêter : la fin est proche. Puis 1h30, toujours rien… puis 2h et pour finir quasiment 3h… #Douleur

Nous arrivons timidement(-> comprendre complètement épuisés) sur un point de vue « punta flecha – miradores naturales » qui surplombe l’océan et là, #ouf les baleines sont là :  majestueuses.  Elles nagent calmement et se cherchent : nous sommes en pleine période de reproduction.

En contre bas, nous trouvons la fameuse « playa Canteras », immense, que nous décidons de rejoindre. Cette plage à l’avantage de plonger trés rapidement dans de grande profondeur ce qui permet aux baleines de se rendre au bord de la plage (5 mètres maximum nous séparaient), pour notre plus grand plaisir.

Nous restons de nombreuses heures à regarder et écouter ces immenses animaux tournoyer telle une danse. Le silence règne sur la plage malgré les nombreux touristes prèsents. Tout le monde est en fait émerveillé par ce rare spectacle.

Au moment de partir, nous faisons la connaissance de français (encore eux!) qui nous propose de co-voiturer afin de nous rendre à la péninsule Valdès, une reserve protégée.

Le rendez-vous est pris pour le surlendemain.


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