Deuxième merveille de Huaraz : la Laguna 69

Le lendemain de la ballade vers la Laguna Churup, nous prenons la direction de la fameuse Laguna 69.

Une fois n’est pas coutume, pour nous y rendre nous prenons un bus à 5h du matin et c’est parti pour 4h de route…pour le plus grand plaisir de Ben.

Nous ferons un arrêt minute à la Laguna Chinan Cocha (je crois), ce seront les 2-3 premières photos que vous verrez dans cette nouvelle vidéo. Quelques minutes plus tard, nous arrivons et commençons notre marche afin de passer de 3900 à 4600 mètres d’altitude le tout sous un soleil radieux!

 

Un bonheur, un pur régal pour les yeux tout le long de cette rando, qu’on vous laisse découvrir !

 

 

 

 

 

 

 

La première merveille de Huaraz : la Laguna Churup

Franchement débarqués à Huaraz, nous essayons de ne pas perdre de temps et de rapidement entamer visites et treks.

L’auberge El Tambo nous accueillera pour un temps dans cette ville qui ne ressemble en rien à ce que nous avons vu jusqu’à présent du Pérou. Elle est bruyante et sale!

Mais ses alentours sont tout bonnement magnifiques…

Au travers de cette première vidéo, nous allons vous faire découvrir la Laguna Churup, notre première rando à la journée. Elle est située à  4450 mètres d’altitude dans le parc national de Huascaran. Cette rando est à une heure de route de Huaraz, il y a 500 mètres de dénivelé, 2h de marche aller et, au moins, autant pour le retour surtout qu’il y a des parties un peu délicate. Une merveille de la nature…

 

 

 

 

La Rainbow Mountain

A Cusco, comme vous avez pu le voir, il y a beaucoup de choses à faire : entre les marchés, les randos, les restos… Cusco est une ville très agréable, et ses alentours sont des plus riches. Mais avant de quitter ce fabuleux endroit, une de nos dernières étapes était de nous rendre jusque la Rainbow Mountain, autrement appelée La Montagne aux 7 couleurs, ou encore Vinicunca, Montana siete colores.

L’endroit, distant de 6h de route de montagne de Cusco (je n’ai pas besoin de faire de commentaires je crois?), culmine à 5200 mètres d’altitude et nécessite quelques 2h de marche afin d’atteindre son sommet.

Une marche, en montée, très agréable, est également accessible aux gens qui ne seraient pas en pleine forme : des mules sont en effet à disposition (moyennant argents sonnants) permettant de se rendre au quasi sommet.

C’est sous un soleil radieux que nous profitons de ce superbe paysage. Tout doucement, les montagnes se rapprochent et les couleurs explosent! Le lieu est vraiment impressionnant, et pas seulement la montagne aux 7 couleurs mais le panorama à 360° nous en envoie plein les yeux!

Encore un beau souvenir et des images magnifiques pleins la tête!

 

Le lendemain vue que nous avons un vol pour Lima (Yes!) dans l’après-midi, nous profitons de ce dernier jour à Cusco pour nous essayer au « cuy » autrement dit le Cochon d’Inde, un des mets des plus connus du Pérou, dans le restaurant appelé Pachapapa.

On nous présentera tout d’abord la bête, souriante (mais siiii!! regardez on voit ses dents!), déjà cuite, mais encore entière, afin que nous puissions prendre quelques clichés. Le serveur nous demandera si nous souhaitons avec ou sans la tête. Devant nos mines déconfites, mais prêts à relever le défi, il ajoutera que la cervelle est très riche en nutriment.

Convaincus, ou uniquement téméraires, nous lui demanderons qu’il laisse la tête.
Le résultat est une viande bonne, sans être exceptionnelle, entre le lapin (le coté (très) chiant à décortiquer, surtout quand maman n’est pas là…bin quoi?) et le poulet.

Notre verdict : à tester sans hésiter.

 

 

 

 

Les ruines à Cusco

C’est sous une météo un peu grise que nous rentrons à Cusco.

Au programme notamment pour les quelques jours restants, visite des ruines des alentours de la ville. Pour cela, nous nous faisons déposer en combi au site le plus éloigné puis nous redescendrons à pied vers les autres sites.

Nous nous rendons dans un premier temps à Tambomachay, lieu de repos, de purification et de vénération de l’eau. Anciennement appelé « Bain de l’inca », l’eau apporterait la jeunesse éternelle.

 

A 300 mètres de là, le site de Puca Pucara. Il est une ancienne forteresse et un ancien poste douanier. Il est caractérisé par sa couleur rouge, provenant du type de pierre utilisé.

 

Ensuite, à quelques kilomètres de marche et quelques arrêts dans des boutiques de souvenirs (au grand dam de Ben),

nous visitons Saqsaywaman. Enorme site, impressionnant! Ancienne forteresse, elle est construite en zigzag.  L’énormité des pierres nous amènent encore une fois à nous demander comment ont-ils fait… La plus grosse pèse tout de même 350 tonnes et ils ne connaissaient pas la roue!

Toboggan incas

 

 

Le dernier de la journée sera le site Q’enqo malheureusement sous la pluie et sans grand intérêt pour nous.

 

 

 

 

 

3 sites de la Vallée Sacrée des Incas

Nous n’en avons pas terminé avec les visites des sites incas au Pérou. Après le Machu Picchu, nous reprenons donc le bus direction Urubamba. Petite ville au coeur de la vallée des Incas, qui sera notre point de chute durant deux nuits nous permettant de nous organiser pour visiter les alentours.

Le premier jour sera dédié à la visite de l’énorme marché de la ville de Pisac, avec des négociations dignes de marchands de tapis, puis le lendemain nous visiterons les sites archéologiques.

Nous commencerons par Ollantaytambo et sa forteresse. Ce site est impressionnant de par sa construction tout en terrasse comme souvent chez les incas. De plus, l’emboitement de pierres est d’une précision imparable et permet une grande stabilité, sans aucun ciment ou autre collage!

 

Puis, nous nous rendrons sur les terres de Moray et son centre de recherche agricole. Ses terrasses sont parfaitement concentriques et permettaient d’avoir différentes températures, différents micro-climats afin de faire pousser différentes sortes de plantes.

 

Enfin, nous visiterons rapidement les Salineras de Maras. Le sel provient d’une source saturée en chlorure de sodium malgré son éloignement de la mer. Très joli! Et leur chocolat exquis…

 

 

 

Le Trek Salkantay pour rejoindre le Machu Picchu!

Amour de la montagne!

Nous voici à Cusco (3350 mètres d’altitude), ancienne capitale Incas et selon ces derniers, nombril du monde. Après Arequipa, c’est la seconde ville du Pérou qui nous a été particulièrement agréable. La ville, située dans la vallée sacrée des Incas est une ville trés touristique du fait de sa proximité (relative) avec le Machu Picchu.

C’est donc notre point d’arrêt pour retrouver Pascale et Fanny les collègues de rigolade de Marit’, ainsi que Juliette, Anne, Marjorie et Frédéric. Nous sommes donc 8 à nous lancer dans l’aventure du Salkantay.

Au programme : Soraypampa, Chaullay, Santa Teresa, Aguas Calientes.

Le trek commence par un trajet à 4h du matin… de 6h (encore … 🙁 ) afin de nous rendre dans le village de Soraypampa (3880 mètres d’altitude) qui est le début du trek.

Chapitre 1 : C’est beau pu****!

Nous débarquons rapidement et…. déposons déjà nos sacs. En effet, la Laguna Humantay réputée des plus jolie est à quelques kilometres du tracé du trek, nous décidons de faire la petite boucle et de revenir.

La montée, à 4200 mètres d’altitude, se fait sans encombre et bien que cela soit la saison basse, c’est l’autoroute.

Après avoir fait une petite pose au sommet pour admirer les sommets qui nous entourent ainsi que l’eau d’un bleu superbe de la lagune, notre petit groupe redescend tranquillement. Il est proche de 14h, nous mangeons rapidement et commençons seulement l’ascension.

De gauche à droite, Anne, Juliette, Marjorie, Pascale et enfin Fanny

Chapitre 2 : Le gout de l’effort

Notre groupe, assez hétérogene, avance péniblement. Les heures passent, nous arrivons à Salkantaypampa, 4100 mètres d’altitude, et premier campement : il est 16h. Un référendum s’engage, faut-il continuer jusqu’au prochain campement à 1h, comme je le souhaiterais afin d’avancer un maximum en prévision de la journée de demain, qui s’annonce assez compliquée. Ou faut-il, comme le souhaiteraient d’autres, planter la tente ici? La décision est prise, nous continuons… Le groupe repart, et je sais intérieurement que cette dernière heure ne sera pas des plus simples, et ce pour tout le monde…

Au fond, le gros truc blanc : Le Salkantay

Je prends les devants en compagnie de Marité et Juliette. Suivent Anne, Fanny, Pascale, Frédéric et Marjorie.  La montée est difficile, mais comme pour le canyon de Colca, et après l’horreur (oui oui l’horreur) qu’était l’ascension de Condoriri ( ≈1000-1100 mètres, de 4200 à 5390 mètre d’altitude), pour moi c’est d’une facilité quasi déconcertante. Je suis dans un bon rythme, je ne pense à rien, je grimpe le plus vite possible. Pour l’effort physique, mais aussi en prévision de redescendre pour aider les plus fatigués de notre groupe.

Après de nombreux laçés, je vois enfin le campement au bout de la plaine, je pose mon sac et fait demi tour.

Marité et Juliette me suivaient en fin de compte d’assez près (#déception), Fanny, épuisée arrive également, je lui propose mon aide en la déchargeant de son sac. Elle refuse et je n’ose insister. Je continue et croise Anne qui souhaite également finir ce qu’elle a commencé…

La galanterie de nos jours ne semble plus avoir beaucoup de succès….

Enfin, je vois Pascale, qui porte un sac d’un poids exagérément lourd (afin de soulager Marjo et Fanny), ne me laissera pas non plus l’aider. « De l’orgueil !!! » me fera t’elle savoir avec un grand sourire. Marjorie et son sac des plus inconfortable acceptera mon aide! Ouf je ne serais pas descendu pour rien!

Le camp est desert, personne n’est là pour nous accueillir. Nous nous installons sous des huttes qui, on l’espère, nous protégeront du froid. Car, rapidement la nuit tombe, et le froid fait son apparition. Il est 18h, binômes/trinôme s’installent le plus rapidement possible, puis chacun commence à se cuisiner son menu gastro du soir. Pour nous, cela sera pâtes sauce bolognaise-parmesan, un classique : facile et efficace en trek, Que bueno!

Cette nuit là, notre équipe de choc dort à 3912 mètres d’altitude, dans le campement appelé Soirococha. La vue, est à couper le souffle : le Salkantay nous domine!

Nous nous couchons dans la nuit noire, il est 20h. Le réveil pour le lendemain est prévu à 5h.

Le lendemain, la nature nous offre une vue époustouflante sur le sommet. Nous constatons que la nuit a été fraiche pour tout le monde malgré nos équipements. Dés le réveil, le plan est donné : je m’occupe du petit dej’ pendant que Marit’ range la tente. Cette dernière est trempée du fait de l’humidité nocturne, nous tentons d’étendre les différentes parties afin d’essayer, sans trop d’espoir, de faire sécher l’ensemble afin de ne pas tout ranger humide. Hélas, les rayons du soleil et la chaleur tardent à venir.

Nous finissons de ranger nos affaires lorsque le soleil est éclatant. La journée commence sous les meilleurs auspices et semble assez simple : encore quelques 600 mètres de dénivelé à avaler pour atteindre le col à 4630 mètres d’altitude, puis de la descente jusque Chaullay à 2900 mètres.

 

Chapitre 3 : La cascade s’appelle « Pachi »

La montée se fera sans aucun problème pour tout le groupe, le moral est au beau fixe, aprés une nuit plus ou moins confortable, un bon petit-déjeuner, et un beau soleil. Nous passons rapidement le col et vient le temps de la descente, au début sur un sentier montagneux, puis aprés quelques kilomètres, nous passons sur un chemin forestier qui traverse la vallée.

Anne, Ben, Fred, Juliette, Pascale, Marit’, Marjorie, Fanny

La température augmente au fur et à mesure, les moustiques et les petites mouches suceuses de sang (des plaies ces petites bêtes!) refont leur apparition pour notre plus grand malheur. Nous arrivons dans la ville de Chawllay à 15h. Nous plantons nos tentes aprés avoir fait jouer la concurrence jusqu’à l’annonce du « Camping gratuit! ». On peut difficilement faire mieux… Les tentes montées, nous compensons le prix du camping avec une boisson rafraichissante à base de houblon.

Salud!

La journée suivante est toujours sous le signe de la descente. Hélas, certains organismes commencent à s’user. Des ampoules pour certains, un inconfort prononcé depuis le début dans le dos pour d’autres, auront raison de trois de nos valeureux compagnons. Ils prendront un bus, pendant que Marité, Pascale (Dit la Directrice…), Fanny (dit La Machine), Anne et moi même continuons notre route. Le chemin d’un intérêt limité, n’aide pas à nous motiver, mais le pire est encore une fois (voir article Chalten) la carte fournie par le Park. En effet, cette dernière nous indiquait 16.9 km de distance à parcourir, alors qu’elle sera au GPS, de prés de 29km, soit à la très grosse louche, le double de distance. Notre groupe de 5 arrive bien fatigué au camping de San Teresa (1500m d’altitude). Heureusement, les quelques derniers kilomètres nous font passer par une route à la végétation très « jungle » : cafetiers, bananiers, cabosse de cacao, feuillages atypiques qui éveillent notre curiosité (enfin celle de Marit’ surtout) et nous détournent légèrement de notre fatigue.

Marjorie, Juliette et Frédéric nous accueillerons avec quelques bières. Nous prendrons rapidement nos douches, avant de nous coucher. La journée suivante est la dernière ligne droite avant la montée au Machu Picchu.

Chapitre 4 : Electricidad

La nuit aura eu raison d’Anne, qui ne souhaitera pas nous accompagner au petit matin pour ces dernières kilomètres. Nous partons donc avec Marit’, Pascale, Fanny et moi même. Nous enchaînerons les kilomètres jusque Hydroeletricas (et non Electricidad qui m’aura value une longue moquerie de Fanny), avant dernière étape avant de rejoindre Aguas calientes, ville aux portes du Machu Picchu.

A Hydroelectricas, nous rejoignons le reste du groupe et nous partons pour 3 heures de marche vers Aguas Calientes (2050 mètres d’altitude). Le chemin se situe au bord d’une voie ferrée en service, seule voie de communication jusque Aguas Calientes. En effet, la ville ne possède, mis à part cette voie de chemin de fer, aucune route.

Arrivés à Aguas Calientes, nous camperons au camping municipal au pied de l’entrée du Machu Picchu, caché dans les hauteurs des montagnes. Effectivement du Machu Picchu, nous surplombons la vallée et voyons notre camping, mais de ce dernier, nous n’apercevons absolument rien, difficile d’imaginer qu’une merveille se trouve plus haut sous nos yeux.

Après une bonne nuit, nous nous levons à 3h du matin. Il est temps de remballer notre campement, même si nous y laissons nos sacs, il faut anticiper le retour : 2h de marche avant de reprendre notre bus à 15h pour Cusco.
Direction donc le Machu Picchu, déjà une belle file d’attente s’est formée mais pas de panique, l’entrée se fait très rapidement. Avec Marit’, nous enchainerons en une petite demi-heure la montée jusqu’au Machu Picchu et ses quelques 1800 marches (2430 mètres d’altitude), nos compagnons nous rejoindront très vite aussi! Nous y voici et … quelle merveille! Comment ont-ils pu construire cela si haut, si éloigné de tout, dans cette jungle, transporter et ériger toutes ces pierres?! Des millions de questions nous viennent à l’esprit, ce qui fait aussi le charme de ce lieu si mystérieux….

Nous ne nous attardons pas car il faut rejoindre la Alta Montana, de nouveau 1900 marches. La Alta Montana est une « extension/option » à l’entrée classique du site et qui permet de surplomber le site principale du Machu Picchu avec une très belle vue à 360°. Il va de nouveau falloir grimper et là ce sera assez difficile, pour ne pas dire très dur! Des marches irrégulières, qui nous cassent le rythme (et les pattes), la pente abrupte! Durant la montée, nous croiserons de très belles orchidées (#youhou des fleurs)!

Une partie de l’escalier pour monter à l’alta Montana… Et ce n’était, hélas, pas qu’une partie de la montée qui était comme cela.

Une fois arrivés, en haut, avec Pascale et Fanny, exultation du groupe! Enfin, ça y est! On en est venu à bout après 1h30 de montée!

Nous pouvons souffler et admirer! Juste derrière nous la Machu! Voyez comme il est beau….

Non sérieusement, cela s’est couvert quelques minutes, mais très vite tout s’est dévoilé et le soleil a commencé à bien taper! Nous prenons la direction de la descente afin de profiter des deux petites heures qu’ils nous restent sur le site principale. C’est vraiment impressionnant!

11H30, l’heure du départ a sonné, chacun redescend à son rythme afin de rejoindre le camping puis de re-longer les rails et rejoindre Hydroelectricas où notre minibus nous attend. Nous arriverons tout juste, et c’est parti, encore, pour 5h de route, où mes jambes souffriront du manque de place!

 

 

De l’isla del Sol à Arequipa, en passant par le canyon de Colca

Après un passage éclair (24h montre en main) à Copacabana et à l’Isla del Sol sur le Lac Titicaca, il est temps pour nous de quitter la Bolivie pour le Pérou. Après un trajet (d’encore) quelques 12h, nous arrivons à Arequipa, deuxième ville du pays.

Isla del Sol
Isla del Sol

Nous prenons nos quartiers dans l’auberge Peter’s House, en plein centre ville. Le temps nous est compté à Arequipa. En effet, nous devons rejoindre dans quelques jours, à Cusco, nos deux comparses Pascale et Fanny afin de faire un trek en direction du Machu Picchu.

Dans un premier temps, affamés que nous sommes après notre nuit de voyage, nous nous rendons dans une petite boulangerie solidaire, Rayo Del Sol, où nos papilles nous remercieront. Ensuite, nous partirons à la chasse aux informations diverses pour le Trek du Canyon de Colca. La douloureuse tombe : 6h de bus aller, 6h de bus retour, pour seulement 210 km à parcourir, départ 3h30. Heureusement pour nous, on passera nous prendre à l’hôtel directement. Nous faisons les différentes courses en vue de notre départ prévu dès lendemain. Puis, nous nous abandonnons à flâner en ville, et quelle jolie ville!, à entrer dans les différentes boutiques vendants de l’Alpaga (ndlr : vêtements de laine de Lama), souvenirs divers, agence de voyage afin de booker un vol en vue d’éviter un futur voyage de bus de 24h entre Cusco (≈ Machu Picchu) et Lima.

En comparaison à Sucre (Bolivie) dont nous avions entendu monts et merveilles, Arequipa avait été trés discrète : personne ne nous en avait parlé, que cela soit en bien ou en mal.

Nous découvrons une ville (enfin l’hyper centre il faut l’avouer), d’une grande beauté, d’une grande propreté (les camions poubelles passent avec la musique de la petite sirène! Si ce n’est pas un signe) et des péruviens vraiment super sympas. La circulation, bien qu’importante, y est plus que tolérable, pour nous pauvres piétons.

Comme nous sortons d’une dizette gastronomique de quasiment un mois en Bolivie, nous nous rendrons jusqu’à un restaurant de viande bien réputé : El Fuego de San Antonio. Le résultat et sans appel, nous nous y rendrons une seconde fois à notre retour du Trek de Colca.

Après une courte nuit de sommeil, nous partons vers la ville de Cabanaconde (3287m d’altitude), au petit matin. Les gens qui nous accompagnent ont pris des tours/guides, nous, comme d’habitude (vue que nous sommes plus malins que tout le monde…..) nous faisons cela à notre façon : sans trop d’organisation.

Nous nous faisons déposer à Cabanaconde, et partons vers notre première étape Llahuar (2200m d’altitude). Au programme de cette journée, ce que nous préférons avec Marité (#ironie) : les descentes.

Nous enchainons rapidement les kilomètres jusqu’à croiser deux autres français, vivant aux pays du Caribou depuis 5 ans, avec qui nous sympathisons : Véronique et Tony.

Nous avançons doucement mais surement, échangeant sur tout et n’importe quoi avec nos nouveaux compagnons de voyage, et admirant, au passage, le paysage qui nous est offert.

Nous arrivons à Llahuar aux alentours des 15h, nous prenons nos quartiers dans un des deux « hôtels » et passerons le reste de la journée à nous reposer, à boire un bonne bière bien fraiche et à …. jouer au Uno!

Le lendemain matin, le réveil se fait à 6h pour un départ à 7h. Nous nous rendons dans l’oasis à quelques 12 km, avec un bon petit dénivelé sur les premiers kilomètres. Le chemin, une route de terre, n’est que peu intéressant, la vue par contre reste des plus agréables.

Chemin de la veille
L’Oasis de Sangalle

Nous arrivons encore, vers 15h, à l‘Oasis de Sangalle (2100m d’altitude), après une pause déjeuner à Malata. Même programme que pour le jour d’avant, repos, bières, UNO!

Le lendemain matin, le réveil se fait à 4h30, pour un départ vers 5h30. L’objectif est connu : 1000 mètres de dénivelé nous sépare de Cabanaconde. Là, nous souhaitons prendre un bus à 11h pour nous ramener à Arequipa.

Au fur et à mesure de la montée, nous nous rendons rapidement compte que nous pourrions presque avoir le bus de 9h. Nous discutons avec nos amis Franco-Canadien qui eux sont moins pressés que nous : nous nous séparons là. Nous accélérons le pas. La montée est physique, mais rien d’insurmontable pour nous. Nous grimpons, rattrapant les groupes les uns après les autres, nous grimpons, à un rythme plus que soutenu. Enfin, nous arrivons au sommet. Il est 8h. Nous sommes satisfaits, mais affamés car nous sommes partis avec seulement un chocolat chaud dans le ventre. Nous rentrons dans l’hôtel La Casa de Santiago pour y prendre un petit déjeuner royal, et partons ensuite au centre ville où nous prendrons le bus de 9h.

J’te guette toi dans MON bus!

Après, encore, 6h de bus, de superbes paysages sur la route retour et un volcan actif (DINGUE!!!), nous arrivons à nouveau à Arequipa où nous retournerons au restaurant El Fuego de San Antonio.

Le lendemain, nous réservons notre bus pour Cusco pour le soir même, un peu frustrée (pour Marit’) de ne pas profiter plus de cette ville charmante.

 

PS : pour info, le Canyon de Colca est le deuxième plus profond du monde (avec 3400m) après son voisin, Péruvien aussi, le Canyon de Cotahuasi (3535m).

Rurrenabaque

La Bolivie est un joli pays, mais, dans mon (Ben) cas deux choses deviennent insupportables : les trajets qui me rendent nauséeux, et la cuisine dont l’odeur me dégoute plus que ne m’attire. Pour le premier point, nous prévoyons d’aller à Rurrenabaque en avion (aller/retour) : 45 min de vol contre quasi 17h de bus (bon par contre le prix de l’avion est 7 à 8 fois celui du bus, on ne peut pas tout avoir!). Pour la nourriture, Marité m’attirera dans un restaurant Suisse de La Paz, où ils servent….

DE LA RACLETTE!

Mes différents « moi », heureux, en routent vers le resto de raclette

Bon, je ne vais pas vous mentir, ce n’est pas la meilleure raclette que nous ayons mangé de notre vie, mais elle nous a totalement satisfait après de nombreuses semaines, voire mois de disette (#toutmaigre#-16kg).

Je vous ai dis que je ne supportais plus, enfin mon estomac surtout, ne supportait plus les trajets en bus ? Et que de ce fait, nous avions pris un vol pour Rurrenabaque ? Et bin, nous avons loupé ce vol, si si. Pourquoi ? Pour la plus simple des raisons : nous n’étions pas trop en avance (pour ne pas dire très en retard). Et vue que nous avions réservé l’excursion pour le lendemain, nous avons donc pris un « Taxi-Express » (en pratique nous avons changé trois fois de taxi) afin de réaliser le voyage en « seulement » 10 heures (au lieu des ≈17h en bus). Bref, nous arrivons à Rurre – à prononcer Rourré pour les intimes –  sur les coups de 01h. Il fait très chaud, l’atmosphère y est moite, je suis des plus nauséeux (encore…) et le dernier taxi m’a passablement fatigué : imaginez 1h30 de voiture avec des musiques typique boliviennes à fond (quand je dis à fond, c’est littéralement à fond, Marit’ en avait mal aux oreilles) après 9h de routes… Je regrettais amèrement de n’avoir pu prendre notre vol.

Le lendemain matin, après un petit-déjeuner d’usage, nous partons à l’agence de voyage pour faire notre tour.

Nous embarquons dans des voitures pour quelques 3h de pistes. Une fois là-bas, et la rencontre assez froide avec notre guide, c’est 3h de pirogue qui nous attendent (et oui c’est pas facile d’être vacancier, cela se mérite!). Déjà, nous tombons sur un caïman, des oiseaux, des singes qui nous grimpent dessus et des dauphins roses ! Superbe !

 

Nous arrivons à notre petit village qui sera notre campement pour deux nuits. Nous prenons nos quartiers : avec Marité nous avons optez pour l’option VIP, chambre privative, avec salle de bain privative.

Nous rejoignons nos compères de voyages (2 français, 3 allemands, 1 néerlandais) afin de voir le coucher de soleil. A quelques minutes de pirogue, nous débarquons et rejoignons le lieu de regroupement de tous les tours pour le coucher de soleil. Pas de chance, c’est trop nuageux. Nous repartons dans la nuit, attaqués de toute part par les moustiques, rejoindre nos quartiers afin de diner.

Le lendemain matin, nouvelle balade sur les eaux du Rio Beni. La faune locale sera encore au rendez-vous pour notre plus grand bonheur. Les dauphins, les oiseaux, les singes, nous offre un beau spectacle !

L’après-midi, nous tenterons de dénicher l’anaconda, armés de nos bottes (pas assez grandes et prenant donc l’eau) dans les hautes herbes marécageuses grouillant de moustiques. Comme vous pouvez le voir sur les photos, nous sommes bien habillés! Il fait très très chaud mais nos deux couches de vêtements nous protègent des moustiques. Et oui deux couches : t-shirt manches longues + veste GoreTex et pantalon + pantalon de pluie en plastique, il faut au moins cela sinon ils traversent les vêtements et aucun anti-moustique n’est efficace…

Vous avez vu tous ces moustiques? Et encore ce n’est rien…

Avant d’entamer la recherche, le guide découpera une espèce noix regorgeant de gros vers que Ben et un des allemands dégusteront ! Verdict : léger goût de coco!

Le fameux ver « Coco »

Nous ne croisons aucun anaconda ensuite mais de beaux nids de fourmis rouges à éviter, une belle araignée que je n’ai pas vue (et heureusement) et des attaques de moustiques de toute part.

Ensuite, direction la pirogue afin de tenter de pécher des piranhas mais cela sera écourté : un des allemands est malade. Nous déciderons d’arrêter là : nous nous faisons tous déposer pour assister au coucher de soleil, tandis que lui rentre au quartier général avec le guide.

Ce soir là, le coucher de soleil nous offrira de belles couleurs et les garçons s’essayeront au foot…

En rentrant, chasse aux caïmans, avec la lumière de nos frontales nous essayons de repérer les yeux jaunes luisants dans le noir! Impressionnant!

Dernière matinée, le rendez-vous est donné à 5h30 pour assister au lever de soleil cette fois-ci dans la pirogue. Peu de personnes seront présentes : toutes on été malades durant la nuit.. Ben et moi résistons.. pour l’instant… 4/8 dans le bateau, même ratio pour un autre groupe de touristes… La dure loi de la jungle! Les bruits de la forêt en cette matinée sont encore plus amplifiés qu’en journée, les oiseaux sifflent, chantent, les singes grognent et font leur parade, les plus petits chahutent. Impressionnant et envoutant!

Nous rentrons retrouver les malades qui sont très mal en point. Sous la pluie battante qui a commencé à tomber, nous proposerons d’écourter le tour afin de rentrer plus tôt pour les malades. Mais arriveront-ils à enchainer 1h de pirogue et 3h de route pourries ? On attendra 2h avant de pouvoir entamer le chemin retour…

 

Le voyage se fera dans le silence, je (Marit’)commencerais tout doucement à me sentir un peu moins bien…
Notre avion nous attendant à 17h30, nous sommes déposés directement à l’aéroport. Là, nous souhaitons enregistrer nos bagages.

« Ha non monsieur, il faut enregistrer vos bagages directement en ville »… ça recommence!!!

Heureusement nous aurons le temps de faire l’aller-retour pour enregistrer nos bagages!

Nous prendrons notre avion, quelque peu vétuste, et arriverons 45 min plus tard à La Paz.

 

 

 

PS : voici le noms de quelques espèces que l’on a vu :

  • singe roux :  Aulladore Maneche,
  • petit singe jaune : Chinchillo,
  • perroquet bleu et jaune : Ara bleu,
  • oiseau bleu : Hoazin huppé.

La Paz et le très beau « Condoriri »

Après Amboro et une étape de deux jours à Cochabamba. Nous voici à La Paz.

La capitale bolivienne, plus haute capitale du monde, culmine entre 3200 et 4000 mètres d’altitude.

Les premiers contacts avec la ville se font de nuit : nous traversons la cité en taxi jusqu’à notre hôtel.
Le lendemain matin, nous partons avec pour objectif d’obtenir des informations quant à Rurrenabaque, une petite ville du nord de la Bolivie et réputée pour sa forêt tropicale, pour sa pampa qui la borde et enfin pour le fleuve Beni riche de sa faune et sa flore, sur lequel nous naviguerons.

Rapidement, nous nous font une petite idée sur la mégalopole : bouchons, bruit, dioxyde de carbone, routes étroites, montées et descentes vertigineuses. La ville est encaissée dans une minuscule cuvette si bien que les transports ont ici la vie dure pour se déplacer. Ce ne sera pas un coup de coeur, par contre les paysages alentours sont superbes, la ville est au pied de sommets enneigés des Andes culminant à plus de 6000 mètres d’altitude. Après avoir fait quelques agences de voyages, nous nous dirigeons vers les différents marchés de la ville, notamment le marché aux sorcières avec ces foetus de lama séchés, ses boutiques souvenirs et autres babioles. Là, la foule locale est présente pour acheter ou vendre tout ce qui est possible. Nous déambulerons quelques heures dans ce labyrinthe, où nous trouverons même le « kit du faussaire vestimentaire » : au programme, de vraies belles étiquettes toutes neuves indiquant la taille des vêtements, de vraies étiquettes de ventes, les logos des marques. Tout pour faire un vrai faux !

 

Nous nous éloignerons de la ville pendant 4 jours pour nous rendre à Rurrenabaque qui sera l’objet d’un autre article.

 

En revenant de Rurrenabaque, nous partirons à Condoriri afin de réaliser 2 jours de rando, le coup de coeur de l’article. Nous nous y rendrons en Uber, 2h30 de route embouteillée, voire chaotique, pour un voyage de, seulement 72 km. Le chauffeur nous déposera au pueblo La Riconeda où il doit nous récupérer 3 jours plus tard pour faire le trajet retour.

Une petite marche de quasi 2h nous attend afin de rejoindre le refuge au pied du lac Chiar Khota à 4600 mètres d’altitude. A notre arrivée, le soleil décline déjà et les nuages sont bien bas mais la vue est splendide. Le froid faisant son apparition et étant absolument seuls, nous décidons d’installer la tente dans le refuge pour garder un maximum de chaleur. A 20h, dans le noir le plus total, bien emmitouflés dans nos sacs de couchage, somnolant, nous entendons toquer à la porte : un guide venu « garder » le refuge vient d’arriver.

 

Le lendemain, il se propose de nous conduire au Pico Austria, pour 3 heures de marche aller et 800 mètres de dénivelé. Nous partons tous les trois à la fraiche, toujours seuls. La marche est assez compliquée, notre souffle est court du fait de l’altitude, le dénivelé est assez important, le sol parfois fait de pierres glissantes parfois de gros rochers nous impose la prudence. Ben évitera la chute d’un énorme rocher venu de plus haut et dégringolant à grande vitesse (qui passera entre lui et notre guide, espacés de 5 mètres tout au plus).

Nous terminerons les derniers km dans la neige enchainant quelques très beaux points de vue pour atteindre, le souffle coupé, les 5390 mètres!

« dans quoi me suis-je embarqué?! »

La redescente sera plus simple, quoique sollicitant bien nos cuisses et nous croiserons enfin des randonneurs moins matinaux.

 

L’après-midi se passe sous le signe du repos, du soleil et du Uno. Nous retrouvons rapidement nos sacs de couchage car une fois le soleil couché le froid est envahissant, et pour cause la température oscille entre -20 et -15°C. Le concept « tente dans refuge », nous sauvera du froid!

 

Le lendemain, nous opterons pour une marche plus simple nous conduisant en 2h30 au glacier que nous voyons depuis le campement.

 

Les paysages de ce lieu sont vraiment superbes, est bien que la nuit soit des plus fraiches, que le mal des montagnes nous ai guetté (enfin surtout Marit’), l’endroit vaut vraiment le coup!

L’heure du retour a sonné, nous nous rendons au point de rendez-vous espérant retrouver notre Uber (car le guide nous a fait un peu peur, disant qu’il y avait beaucoup de « mauvaises » personnes et que les promesses sont loin d’être tenues en Bolivie), sinon il va être difficile de retrouver la ville ! Heureusement pour nous, il viendra!

 

PS de Ben : Le premier jour fut pour moi extrêmement éprouvant, la montée était infernale, l’air rare, bref j’ai subit et n’ai pas beaucoup profité de cette marche.

 

 

 

Samaipata et son merveilleux parc Amboro

Après avoir passés quelques jours à Sucre,  l’ancienne capitale Bolivienne et visités son marché, ses façades blanches, son très beau musée d’Art Indigène et le marché à ciel ouvert de Tarabuco, nous nous rendons à Samaipata avec la volonté de nous rendre dans la parc Amboro.

 

Le voyage de Sucre nous prendra une dizaine d’heures, de nuit. Pour ce trajet, imaginez un bus à deux étages, uniquement de la route de montagne type cols Vosgiens/Alpes, et comme pilote Sébastien Loeb. Vous devriez avoir à peu de chose prêt une bonne idée de ce trajet de 10h. Bon il y aura bien sur quelques zones de pistes avec des trous plus ou moins importants, mais ce n’est qu’un détail… Les routes boliviennes donnent le ton…

Nous arriverons à Samaipata à 3h du matin. Après quelques pas dans la ville endormie, une femme qui semble attendre le bus quasiment tous les soirs nous proposera de passer la nuit dans son hôtel. Nous acceptons sans hésiter (après avoir quand même checker chambre et SDB).
Le lendemain nous partons à la recherche d’agence afin de connaitre notre prochaine destination et ce que cela nous en coutera.
De plus, bien que notre hôtel soit des plus confortable, nous décidons d’en changer pour avoir un accès internet afin de prévoir la suite. Bref, on tourne en ville une bonne partie de la journée enchainant agences et hôtels.

Une fois notre nouvelle demeure sélectionnée, nous organiserons le reste de notre voyage. Pour le lendemain, Bosque Nublado et ses fougères géantes, pour le sur lendemain, El Refugio Los Volcanes et son écosystème dit des Yungas.

Le Bosque Nublado est une foret épaisse où la présence de brume est quasi constante. Très humide, nous embarquons avec notre guide dans ce lieu magique.

Nous marchons dans le silence, avec l’espoir de voir quelques singes faire leur apparition. Notre démarche est lente, le sol est ultra glissant, les marches en bois détrempées nous donnent de temps à autre quelques sueurs froides. La balade est agréable, les fougères impressionnantes!

Nous rentrons à l’hôtel où nous préparons nos affaires pour partir dans le Refugio Los Volcanes. Départ prévu le lendemain à 8h30.

Nous réalisons les deux premières heures de voyage en 4×4 sur des routes asphaltées, puis sur de la piste. Enfin nous arrivons à l’entrée du Refuge. Là, un véhicule nous attend : le chemin étant trés compliqué les véhicules extérieurs au refuge ont interdiction de l’empreinter. Nous embarquons rapidement dans un nouveau 4×4. Là, nous prenons une piste qui descend tout un pan de montagne où nous enchainons à allure soutenue, virage, bosse, passage de ruisseau via des ponts en bois que nous pourrions qualifier de « sommaires ». Puis, la forêt dans laquelle nous étions plongés se découvre, et nous découvrons le refuge noyé au milieu des montagnes et entouré d’une pelouse digne d’un stade de foot.

Nous prenons nos quartiers et partons à la rencontre du personnel du refuge. Nous sommes les seuls touristes pour cette journée et il faut admettre qu’ils sont au petit soin. Nous ferons rapidement le tour des alentours du refuge avec notre guide et nous sommes déjà sous le charme de ce lieux somptueux.

Il est bientôt midi, nous sommes invités à déjeuner avant d’entamer durant l’après midi une petite randonnée en forêt.

Le repas est de plus copieux, la vue sur la rivière magique. Nous dévorons les plats succulents puis partons en direction de el Senda del Condor , c’est parti pour une balade de 3 petites heures. Nous croisons des papillons aux couleurs éclatantes, des araignées dans leur toile déguerpissants à notre approche, nous découvrons une nature à la fois hostile mais magnifique de part ses couleurs, sa végétation ou sa faune. Même les graines sont superbes! Nous surplomberons le refuge avant d’entamer la descente. C’est tout simplement magnifique! Etant envoutés par ce lieu, nous proposerons de continuer la marche avec el Senda de la Orquideas. Ce n’est « malheureusement » pas l’époque pour les trouver toutes en fleurs mais nous verrons les pousses des orchidées et auront la chance de trouver quelques fleurs. Cela doit être vraiment exceptionnel en pleine floraison, d’en voir par milliers!

 

Le soir, nous serons absolument tout seuls dans le refuge. Tous repartent chez eux, exceptionnellement. Avant cela, nous aurons droit encore à un repas digne de ce nom. Dans le noir le plus total, le bruits des animaux est amplifiés conférant une ambiance un peu angoissante mais tellement dingue et puis nous apercevrons des points lumineux légèrement rougeâtres s’éteindre, s’allumer par alternance : on nous expliquera que ce ne sont pas des lucioles mais des ?, nous ne nous rappelons plus du nom.

 

Le lendemain, nous partons en direction du Mirador Loro, un peu plus loin dans la forêt. Nous croiserons chenilles, phasmes, petite patte d’ourson, de gros lézards se dorant la pilule, les fameux Loro (sorte de perroquets), de jolies fleurs mais aussi des épines de porc-épique plantées dans un morceau de bois, un ver vraiment immense, un serpent d’un vert émeraude d’une taille non négligeable mais s’échappant à notre approche. Tout est sublime et à un côté effrayant à la fois. Puis nous empruntons el Senda del Sirari afin de rejoindre une cascade. Le lieu est envoutant!

 

Il est temps de rentrer, l’heure du retour approche. Nous repartons émerveillés de ce lieu! Et même sur le chemin retour, la nature nous offrira encore une surprise : un python! Un peu mal en point malheureusement car il a essayé d’attaquer un motard passant par là qui s’est défendu à coup de bâton.