Le Trek Salkantay pour rejoindre le Machu Picchu!

Amour de la montagne!

Nous voici à Cusco (3350 mètres d’altitude), ancienne capitale Incas et selon ces derniers, nombril du monde. Après Arequipa, c’est la seconde ville du Pérou qui nous a été particulièrement agréable. La ville, située dans la vallée sacrée des Incas est une ville trés touristique du fait de sa proximité (relative) avec le Machu Picchu.

C’est donc notre point d’arrêt pour retrouver Pascale et Fanny les collègues de rigolade de Marit’, ainsi que Juliette, Anne, Marjorie et Frédéric. Nous sommes donc 8 à nous lancer dans l’aventure du Salkantay.

Au programme : Soraypampa, Chaullay, Santa Teresa, Aguas Calientes.

Le trek commence par un trajet à 4h du matin… de 6h (encore … 🙁 ) afin de nous rendre dans le village de Soraypampa (3880 mètres d’altitude) qui est le début du trek.

Chapitre 1 : C’est beau pu****!

Nous débarquons rapidement et…. déposons déjà nos sacs. En effet, la Laguna Humantay réputée des plus jolie est à quelques kilometres du tracé du trek, nous décidons de faire la petite boucle et de revenir.

La montée, à 4200 mètres d’altitude, se fait sans encombre et bien que cela soit la saison basse, c’est l’autoroute.

Après avoir fait une petite pose au sommet pour admirer les sommets qui nous entourent ainsi que l’eau d’un bleu superbe de la lagune, notre petit groupe redescend tranquillement. Il est proche de 14h, nous mangeons rapidement et commençons seulement l’ascension.

De gauche à droite, Anne, Juliette, Marjorie, Pascale et enfin Fanny

Chapitre 2 : Le gout de l’effort

Notre groupe, assez hétérogene, avance péniblement. Les heures passent, nous arrivons à Salkantaypampa, 4100 mètres d’altitude, et premier campement : il est 16h. Un référendum s’engage, faut-il continuer jusqu’au prochain campement à 1h, comme je le souhaiterais afin d’avancer un maximum en prévision de la journée de demain, qui s’annonce assez compliquée. Ou faut-il, comme le souhaiteraient d’autres, planter la tente ici? La décision est prise, nous continuons… Le groupe repart, et je sais intérieurement que cette dernière heure ne sera pas des plus simples, et ce pour tout le monde…

Au fond, le gros truc blanc : Le Salkantay

Je prends les devants en compagnie de Marité et Juliette. Suivent Anne, Fanny, Pascale, Frédéric et Marjorie.  La montée est difficile, mais comme pour le canyon de Colca, et après l’horreur (oui oui l’horreur) qu’était l’ascension de Condoriri ( ≈1000-1100 mètres, de 4200 à 5390 mètre d’altitude), pour moi c’est d’une facilité quasi déconcertante. Je suis dans un bon rythme, je ne pense à rien, je grimpe le plus vite possible. Pour l’effort physique, mais aussi en prévision de redescendre pour aider les plus fatigués de notre groupe.

Après de nombreux laçés, je vois enfin le campement au bout de la plaine, je pose mon sac et fait demi tour.

Marité et Juliette me suivaient en fin de compte d’assez près (#déception), Fanny, épuisée arrive également, je lui propose mon aide en la déchargeant de son sac. Elle refuse et je n’ose insister. Je continue et croise Anne qui souhaite également finir ce qu’elle a commencé…

La galanterie de nos jours ne semble plus avoir beaucoup de succès….

Enfin, je vois Pascale, qui porte un sac d’un poids exagérément lourd (afin de soulager Marjo et Fanny), ne me laissera pas non plus l’aider. « De l’orgueil !!! » me fera t’elle savoir avec un grand sourire. Marjorie et son sac des plus inconfortable acceptera mon aide! Ouf je ne serais pas descendu pour rien!

Le camp est desert, personne n’est là pour nous accueillir. Nous nous installons sous des huttes qui, on l’espère, nous protégeront du froid. Car, rapidement la nuit tombe, et le froid fait son apparition. Il est 18h, binômes/trinôme s’installent le plus rapidement possible, puis chacun commence à se cuisiner son menu gastro du soir. Pour nous, cela sera pâtes sauce bolognaise-parmesan, un classique : facile et efficace en trek, Que bueno!

Cette nuit là, notre équipe de choc dort à 3912 mètres d’altitude, dans le campement appelé Soirococha. La vue, est à couper le souffle : le Salkantay nous domine!

Nous nous couchons dans la nuit noire, il est 20h. Le réveil pour le lendemain est prévu à 5h.

Le lendemain, la nature nous offre une vue époustouflante sur le sommet. Nous constatons que la nuit a été fraiche pour tout le monde malgré nos équipements. Dés le réveil, le plan est donné : je m’occupe du petit dej’ pendant que Marit’ range la tente. Cette dernière est trempée du fait de l’humidité nocturne, nous tentons d’étendre les différentes parties afin d’essayer, sans trop d’espoir, de faire sécher l’ensemble afin de ne pas tout ranger humide. Hélas, les rayons du soleil et la chaleur tardent à venir.

Nous finissons de ranger nos affaires lorsque le soleil est éclatant. La journée commence sous les meilleurs auspices et semble assez simple : encore quelques 600 mètres de dénivelé à avaler pour atteindre le col à 4630 mètres d’altitude, puis de la descente jusque Chaullay à 2900 mètres.

 

Chapitre 3 : La cascade s’appelle « Pachi »

La montée se fera sans aucun problème pour tout le groupe, le moral est au beau fixe, aprés une nuit plus ou moins confortable, un bon petit-déjeuner, et un beau soleil. Nous passons rapidement le col et vient le temps de la descente, au début sur un sentier montagneux, puis aprés quelques kilomètres, nous passons sur un chemin forestier qui traverse la vallée.

Anne, Ben, Fred, Juliette, Pascale, Marit’, Marjorie, Fanny

La température augmente au fur et à mesure, les moustiques et les petites mouches suceuses de sang (des plaies ces petites bêtes!) refont leur apparition pour notre plus grand malheur. Nous arrivons dans la ville de Chawllay à 15h. Nous plantons nos tentes aprés avoir fait jouer la concurrence jusqu’à l’annonce du « Camping gratuit! ». On peut difficilement faire mieux… Les tentes montées, nous compensons le prix du camping avec une boisson rafraichissante à base de houblon.

Salud!

La journée suivante est toujours sous le signe de la descente. Hélas, certains organismes commencent à s’user. Des ampoules pour certains, un inconfort prononcé depuis le début dans le dos pour d’autres, auront raison de trois de nos valeureux compagnons. Ils prendront un bus, pendant que Marité, Pascale (Dit la Directrice…), Fanny (dit La Machine), Anne et moi même continuons notre route. Le chemin d’un intérêt limité, n’aide pas à nous motiver, mais le pire est encore une fois (voir article Chalten) la carte fournie par le Park. En effet, cette dernière nous indiquait 16.9 km de distance à parcourir, alors qu’elle sera au GPS, de prés de 29km, soit à la très grosse louche, le double de distance. Notre groupe de 5 arrive bien fatigué au camping de San Teresa (1500m d’altitude). Heureusement, les quelques derniers kilomètres nous font passer par une route à la végétation très « jungle » : cafetiers, bananiers, cabosse de cacao, feuillages atypiques qui éveillent notre curiosité (enfin celle de Marit’ surtout) et nous détournent légèrement de notre fatigue.

Marjorie, Juliette et Frédéric nous accueillerons avec quelques bières. Nous prendrons rapidement nos douches, avant de nous coucher. La journée suivante est la dernière ligne droite avant la montée au Machu Picchu.

Chapitre 4 : Electricidad

La nuit aura eu raison d’Anne, qui ne souhaitera pas nous accompagner au petit matin pour ces dernières kilomètres. Nous partons donc avec Marit’, Pascale, Fanny et moi même. Nous enchaînerons les kilomètres jusque Hydroeletricas (et non Electricidad qui m’aura value une longue moquerie de Fanny), avant dernière étape avant de rejoindre Aguas calientes, ville aux portes du Machu Picchu.

A Hydroelectricas, nous rejoignons le reste du groupe et nous partons pour 3 heures de marche vers Aguas Calientes (2050 mètres d’altitude). Le chemin se situe au bord d’une voie ferrée en service, seule voie de communication jusque Aguas Calientes. En effet, la ville ne possède, mis à part cette voie de chemin de fer, aucune route.

Arrivés à Aguas Calientes, nous camperons au camping municipal au pied de l’entrée du Machu Picchu, caché dans les hauteurs des montagnes. Effectivement du Machu Picchu, nous surplombons la vallée et voyons notre camping, mais de ce dernier, nous n’apercevons absolument rien, difficile d’imaginer qu’une merveille se trouve plus haut sous nos yeux.

Après une bonne nuit, nous nous levons à 3h du matin. Il est temps de remballer notre campement, même si nous y laissons nos sacs, il faut anticiper le retour : 2h de marche avant de reprendre notre bus à 15h pour Cusco.
Direction donc le Machu Picchu, déjà une belle file d’attente s’est formée mais pas de panique, l’entrée se fait très rapidement. Avec Marit’, nous enchainerons en une petite demi-heure la montée jusqu’au Machu Picchu et ses quelques 1800 marches (2430 mètres d’altitude), nos compagnons nous rejoindront très vite aussi! Nous y voici et … quelle merveille! Comment ont-ils pu construire cela si haut, si éloigné de tout, dans cette jungle, transporter et ériger toutes ces pierres?! Des millions de questions nous viennent à l’esprit, ce qui fait aussi le charme de ce lieu si mystérieux….

Nous ne nous attardons pas car il faut rejoindre la Alta Montana, de nouveau 1900 marches. La Alta Montana est une « extension/option » à l’entrée classique du site et qui permet de surplomber le site principale du Machu Picchu avec une très belle vue à 360°. Il va de nouveau falloir grimper et là ce sera assez difficile, pour ne pas dire très dur! Des marches irrégulières, qui nous cassent le rythme (et les pattes), la pente abrupte! Durant la montée, nous croiserons de très belles orchidées (#youhou des fleurs)!

Une partie de l’escalier pour monter à l’alta Montana… Et ce n’était, hélas, pas qu’une partie de la montée qui était comme cela.

Une fois arrivés, en haut, avec Pascale et Fanny, exultation du groupe! Enfin, ça y est! On en est venu à bout après 1h30 de montée!

Nous pouvons souffler et admirer! Juste derrière nous la Machu! Voyez comme il est beau….

Non sérieusement, cela s’est couvert quelques minutes, mais très vite tout s’est dévoilé et le soleil a commencé à bien taper! Nous prenons la direction de la descente afin de profiter des deux petites heures qu’ils nous restent sur le site principale. C’est vraiment impressionnant!

11H30, l’heure du départ a sonné, chacun redescend à son rythme afin de rejoindre le camping puis de re-longer les rails et rejoindre Hydroelectricas où notre minibus nous attend. Nous arriverons tout juste, et c’est parti, encore, pour 5h de route, où mes jambes souffriront du manque de place!

 

 

Rurrenabaque

La Bolivie est un joli pays, mais, dans mon (Ben) cas deux choses deviennent insupportables : les trajets qui me rendent nauséeux, et la cuisine dont l’odeur me dégoute plus que ne m’attire. Pour le premier point, nous prévoyons d’aller à Rurrenabaque en avion (aller/retour) : 45 min de vol contre quasi 17h de bus (bon par contre le prix de l’avion est 7 à 8 fois celui du bus, on ne peut pas tout avoir!). Pour la nourriture, Marité m’attirera dans un restaurant Suisse de La Paz, où ils servent….

DE LA RACLETTE!

Mes différents « moi », heureux, en routent vers le resto de raclette

Bon, je ne vais pas vous mentir, ce n’est pas la meilleure raclette que nous ayons mangé de notre vie, mais elle nous a totalement satisfait après de nombreuses semaines, voire mois de disette (#toutmaigre#-16kg).

Je vous ai dis que je ne supportais plus, enfin mon estomac surtout, ne supportait plus les trajets en bus ? Et que de ce fait, nous avions pris un vol pour Rurrenabaque ? Et bin, nous avons loupé ce vol, si si. Pourquoi ? Pour la plus simple des raisons : nous n’étions pas trop en avance (pour ne pas dire très en retard). Et vue que nous avions réservé l’excursion pour le lendemain, nous avons donc pris un « Taxi-Express » (en pratique nous avons changé trois fois de taxi) afin de réaliser le voyage en « seulement » 10 heures (au lieu des ≈17h en bus). Bref, nous arrivons à Rurre – à prononcer Rourré pour les intimes –  sur les coups de 01h. Il fait très chaud, l’atmosphère y est moite, je suis des plus nauséeux (encore…) et le dernier taxi m’a passablement fatigué : imaginez 1h30 de voiture avec des musiques typique boliviennes à fond (quand je dis à fond, c’est littéralement à fond, Marit’ en avait mal aux oreilles) après 9h de routes… Je regrettais amèrement de n’avoir pu prendre notre vol.

Le lendemain matin, après un petit-déjeuner d’usage, nous partons à l’agence de voyage pour faire notre tour.

Nous embarquons dans des voitures pour quelques 3h de pistes. Une fois là-bas, et la rencontre assez froide avec notre guide, c’est 3h de pirogue qui nous attendent (et oui c’est pas facile d’être vacancier, cela se mérite!). Déjà, nous tombons sur un caïman, des oiseaux, des singes qui nous grimpent dessus et des dauphins roses ! Superbe !

 

Nous arrivons à notre petit village qui sera notre campement pour deux nuits. Nous prenons nos quartiers : avec Marité nous avons optez pour l’option VIP, chambre privative, avec salle de bain privative.

Nous rejoignons nos compères de voyages (2 français, 3 allemands, 1 néerlandais) afin de voir le coucher de soleil. A quelques minutes de pirogue, nous débarquons et rejoignons le lieu de regroupement de tous les tours pour le coucher de soleil. Pas de chance, c’est trop nuageux. Nous repartons dans la nuit, attaqués de toute part par les moustiques, rejoindre nos quartiers afin de diner.

Le lendemain matin, nouvelle balade sur les eaux du Rio Beni. La faune locale sera encore au rendez-vous pour notre plus grand bonheur. Les dauphins, les oiseaux, les singes, nous offre un beau spectacle !

L’après-midi, nous tenterons de dénicher l’anaconda, armés de nos bottes (pas assez grandes et prenant donc l’eau) dans les hautes herbes marécageuses grouillant de moustiques. Comme vous pouvez le voir sur les photos, nous sommes bien habillés! Il fait très très chaud mais nos deux couches de vêtements nous protègent des moustiques. Et oui deux couches : t-shirt manches longues + veste GoreTex et pantalon + pantalon de pluie en plastique, il faut au moins cela sinon ils traversent les vêtements et aucun anti-moustique n’est efficace…

Vous avez vu tous ces moustiques? Et encore ce n’est rien…

Avant d’entamer la recherche, le guide découpera une espèce noix regorgeant de gros vers que Ben et un des allemands dégusteront ! Verdict : léger goût de coco!

Le fameux ver « Coco »

Nous ne croisons aucun anaconda ensuite mais de beaux nids de fourmis rouges à éviter, une belle araignée que je n’ai pas vue (et heureusement) et des attaques de moustiques de toute part.

Ensuite, direction la pirogue afin de tenter de pécher des piranhas mais cela sera écourté : un des allemands est malade. Nous déciderons d’arrêter là : nous nous faisons tous déposer pour assister au coucher de soleil, tandis que lui rentre au quartier général avec le guide.

Ce soir là, le coucher de soleil nous offrira de belles couleurs et les garçons s’essayeront au foot…

En rentrant, chasse aux caïmans, avec la lumière de nos frontales nous essayons de repérer les yeux jaunes luisants dans le noir! Impressionnant!

Dernière matinée, le rendez-vous est donné à 5h30 pour assister au lever de soleil cette fois-ci dans la pirogue. Peu de personnes seront présentes : toutes on été malades durant la nuit.. Ben et moi résistons.. pour l’instant… 4/8 dans le bateau, même ratio pour un autre groupe de touristes… La dure loi de la jungle! Les bruits de la forêt en cette matinée sont encore plus amplifiés qu’en journée, les oiseaux sifflent, chantent, les singes grognent et font leur parade, les plus petits chahutent. Impressionnant et envoutant!

Nous rentrons retrouver les malades qui sont très mal en point. Sous la pluie battante qui a commencé à tomber, nous proposerons d’écourter le tour afin de rentrer plus tôt pour les malades. Mais arriveront-ils à enchainer 1h de pirogue et 3h de route pourries ? On attendra 2h avant de pouvoir entamer le chemin retour…

 

Le voyage se fera dans le silence, je (Marit’)commencerais tout doucement à me sentir un peu moins bien…
Notre avion nous attendant à 17h30, nous sommes déposés directement à l’aéroport. Là, nous souhaitons enregistrer nos bagages.

« Ha non monsieur, il faut enregistrer vos bagages directement en ville »… ça recommence!!!

Heureusement nous aurons le temps de faire l’aller-retour pour enregistrer nos bagages!

Nous prendrons notre avion, quelque peu vétuste, et arriverons 45 min plus tard à La Paz.

 

 

 

PS : voici le noms de quelques espèces que l’on a vu :

  • singe roux :  Aulladore Maneche,
  • petit singe jaune : Chinchillo,
  • perroquet bleu et jaune : Ara bleu,
  • oiseau bleu : Hoazin huppé.

La Paz et le très beau « Condoriri »

Après Amboro et une étape de deux jours à Cochabamba. Nous voici à La Paz.

La capitale bolivienne, plus haute capitale du monde, culmine entre 3200 et 4000 mètres d’altitude.

Les premiers contacts avec la ville se font de nuit : nous traversons la cité en taxi jusqu’à notre hôtel.
Le lendemain matin, nous partons avec pour objectif d’obtenir des informations quant à Rurrenabaque, une petite ville du nord de la Bolivie et réputée pour sa forêt tropicale, pour sa pampa qui la borde et enfin pour le fleuve Beni riche de sa faune et sa flore, sur lequel nous naviguerons.

Rapidement, nous nous font une petite idée sur la mégalopole : bouchons, bruit, dioxyde de carbone, routes étroites, montées et descentes vertigineuses. La ville est encaissée dans une minuscule cuvette si bien que les transports ont ici la vie dure pour se déplacer. Ce ne sera pas un coup de coeur, par contre les paysages alentours sont superbes, la ville est au pied de sommets enneigés des Andes culminant à plus de 6000 mètres d’altitude. Après avoir fait quelques agences de voyages, nous nous dirigeons vers les différents marchés de la ville, notamment le marché aux sorcières avec ces foetus de lama séchés, ses boutiques souvenirs et autres babioles. Là, la foule locale est présente pour acheter ou vendre tout ce qui est possible. Nous déambulerons quelques heures dans ce labyrinthe, où nous trouverons même le « kit du faussaire vestimentaire » : au programme, de vraies belles étiquettes toutes neuves indiquant la taille des vêtements, de vraies étiquettes de ventes, les logos des marques. Tout pour faire un vrai faux !

 

Nous nous éloignerons de la ville pendant 4 jours pour nous rendre à Rurrenabaque qui sera l’objet d’un autre article.

 

En revenant de Rurrenabaque, nous partirons à Condoriri afin de réaliser 2 jours de rando, le coup de coeur de l’article. Nous nous y rendrons en Uber, 2h30 de route embouteillée, voire chaotique, pour un voyage de, seulement 72 km. Le chauffeur nous déposera au pueblo La Riconeda où il doit nous récupérer 3 jours plus tard pour faire le trajet retour.

Une petite marche de quasi 2h nous attend afin de rejoindre le refuge au pied du lac Chiar Khota à 4600 mètres d’altitude. A notre arrivée, le soleil décline déjà et les nuages sont bien bas mais la vue est splendide. Le froid faisant son apparition et étant absolument seuls, nous décidons d’installer la tente dans le refuge pour garder un maximum de chaleur. A 20h, dans le noir le plus total, bien emmitouflés dans nos sacs de couchage, somnolant, nous entendons toquer à la porte : un guide venu « garder » le refuge vient d’arriver.

 

Le lendemain, il se propose de nous conduire au Pico Austria, pour 3 heures de marche aller et 800 mètres de dénivelé. Nous partons tous les trois à la fraiche, toujours seuls. La marche est assez compliquée, notre souffle est court du fait de l’altitude, le dénivelé est assez important, le sol parfois fait de pierres glissantes parfois de gros rochers nous impose la prudence. Ben évitera la chute d’un énorme rocher venu de plus haut et dégringolant à grande vitesse (qui passera entre lui et notre guide, espacés de 5 mètres tout au plus).

Nous terminerons les derniers km dans la neige enchainant quelques très beaux points de vue pour atteindre, le souffle coupé, les 5390 mètres!

« dans quoi me suis-je embarqué?! »

La redescente sera plus simple, quoique sollicitant bien nos cuisses et nous croiserons enfin des randonneurs moins matinaux.

 

L’après-midi se passe sous le signe du repos, du soleil et du Uno. Nous retrouvons rapidement nos sacs de couchage car une fois le soleil couché le froid est envahissant, et pour cause la température oscille entre -20 et -15°C. Le concept « tente dans refuge », nous sauvera du froid!

 

Le lendemain, nous opterons pour une marche plus simple nous conduisant en 2h30 au glacier que nous voyons depuis le campement.

 

Les paysages de ce lieu sont vraiment superbes, est bien que la nuit soit des plus fraiches, que le mal des montagnes nous ai guetté (enfin surtout Marit’), l’endroit vaut vraiment le coup!

L’heure du retour a sonné, nous nous rendons au point de rendez-vous espérant retrouver notre Uber (car le guide nous a fait un peu peur, disant qu’il y avait beaucoup de « mauvaises » personnes et que les promesses sont loin d’être tenues en Bolivie), sinon il va être difficile de retrouver la ville ! Heureusement pour nous, il viendra!

 

PS de Ben : Le premier jour fut pour moi extrêmement éprouvant, la montée était infernale, l’air rare, bref j’ai subit et n’ai pas beaucoup profité de cette marche.

 

 

 

Samaipata et son merveilleux parc Amboro

Après avoir passés quelques jours à Sucre,  l’ancienne capitale Bolivienne et visités son marché, ses façades blanches, son très beau musée d’Art Indigène et le marché à ciel ouvert de Tarabuco, nous nous rendons à Samaipata avec la volonté de nous rendre dans la parc Amboro.

 

Le voyage de Sucre nous prendra une dizaine d’heures, de nuit. Pour ce trajet, imaginez un bus à deux étages, uniquement de la route de montagne type cols Vosgiens/Alpes, et comme pilote Sébastien Loeb. Vous devriez avoir à peu de chose prêt une bonne idée de ce trajet de 10h. Bon il y aura bien sur quelques zones de pistes avec des trous plus ou moins importants, mais ce n’est qu’un détail… Les routes boliviennes donnent le ton…

Nous arriverons à Samaipata à 3h du matin. Après quelques pas dans la ville endormie, une femme qui semble attendre le bus quasiment tous les soirs nous proposera de passer la nuit dans son hôtel. Nous acceptons sans hésiter (après avoir quand même checker chambre et SDB).
Le lendemain nous partons à la recherche d’agence afin de connaitre notre prochaine destination et ce que cela nous en coutera.
De plus, bien que notre hôtel soit des plus confortable, nous décidons d’en changer pour avoir un accès internet afin de prévoir la suite. Bref, on tourne en ville une bonne partie de la journée enchainant agences et hôtels.

Une fois notre nouvelle demeure sélectionnée, nous organiserons le reste de notre voyage. Pour le lendemain, Bosque Nublado et ses fougères géantes, pour le sur lendemain, El Refugio Los Volcanes et son écosystème dit des Yungas.

Le Bosque Nublado est une foret épaisse où la présence de brume est quasi constante. Très humide, nous embarquons avec notre guide dans ce lieu magique.

Nous marchons dans le silence, avec l’espoir de voir quelques singes faire leur apparition. Notre démarche est lente, le sol est ultra glissant, les marches en bois détrempées nous donnent de temps à autre quelques sueurs froides. La balade est agréable, les fougères impressionnantes!

Nous rentrons à l’hôtel où nous préparons nos affaires pour partir dans le Refugio Los Volcanes. Départ prévu le lendemain à 8h30.

Nous réalisons les deux premières heures de voyage en 4×4 sur des routes asphaltées, puis sur de la piste. Enfin nous arrivons à l’entrée du Refuge. Là, un véhicule nous attend : le chemin étant trés compliqué les véhicules extérieurs au refuge ont interdiction de l’empreinter. Nous embarquons rapidement dans un nouveau 4×4. Là, nous prenons une piste qui descend tout un pan de montagne où nous enchainons à allure soutenue, virage, bosse, passage de ruisseau via des ponts en bois que nous pourrions qualifier de « sommaires ». Puis, la forêt dans laquelle nous étions plongés se découvre, et nous découvrons le refuge noyé au milieu des montagnes et entouré d’une pelouse digne d’un stade de foot.

Nous prenons nos quartiers et partons à la rencontre du personnel du refuge. Nous sommes les seuls touristes pour cette journée et il faut admettre qu’ils sont au petit soin. Nous ferons rapidement le tour des alentours du refuge avec notre guide et nous sommes déjà sous le charme de ce lieux somptueux.

Il est bientôt midi, nous sommes invités à déjeuner avant d’entamer durant l’après midi une petite randonnée en forêt.

Le repas est de plus copieux, la vue sur la rivière magique. Nous dévorons les plats succulents puis partons en direction de el Senda del Condor , c’est parti pour une balade de 3 petites heures. Nous croisons des papillons aux couleurs éclatantes, des araignées dans leur toile déguerpissants à notre approche, nous découvrons une nature à la fois hostile mais magnifique de part ses couleurs, sa végétation ou sa faune. Même les graines sont superbes! Nous surplomberons le refuge avant d’entamer la descente. C’est tout simplement magnifique! Etant envoutés par ce lieu, nous proposerons de continuer la marche avec el Senda de la Orquideas. Ce n’est « malheureusement » pas l’époque pour les trouver toutes en fleurs mais nous verrons les pousses des orchidées et auront la chance de trouver quelques fleurs. Cela doit être vraiment exceptionnel en pleine floraison, d’en voir par milliers!

 

Le soir, nous serons absolument tout seuls dans le refuge. Tous repartent chez eux, exceptionnellement. Avant cela, nous aurons droit encore à un repas digne de ce nom. Dans le noir le plus total, le bruits des animaux est amplifiés conférant une ambiance un peu angoissante mais tellement dingue et puis nous apercevrons des points lumineux légèrement rougeâtres s’éteindre, s’allumer par alternance : on nous expliquera que ce ne sont pas des lucioles mais des ?, nous ne nous rappelons plus du nom.

 

Le lendemain, nous partons en direction du Mirador Loro, un peu plus loin dans la forêt. Nous croiserons chenilles, phasmes, petite patte d’ourson, de gros lézards se dorant la pilule, les fameux Loro (sorte de perroquets), de jolies fleurs mais aussi des épines de porc-épique plantées dans un morceau de bois, un ver vraiment immense, un serpent d’un vert émeraude d’une taille non négligeable mais s’échappant à notre approche. Tout est sublime et à un côté effrayant à la fois. Puis nous empruntons el Senda del Sirari afin de rejoindre une cascade. Le lieu est envoutant!

 

Il est temps de rentrer, l’heure du retour approche. Nous repartons émerveillés de ce lieu! Et même sur le chemin retour, la nature nous offrira encore une surprise : un python! Un peu mal en point malheureusement car il a essayé d’attaquer un motard passant par là qui s’est défendu à coup de bâton.

 

 

 

 

 

Road trip à Salta

Après notre semaine à San Pedro au Chili, nous sommes de retour en Argentine à Salta où nous devons retrouver Pascale et Fanny (voir article Valparaiso) avec qui nous devons louer une voiture. Hélas pour cette fois, point de 4×4 nécéssaire (à ma plus grande déception).

Nous arrivons en ville aux alentours de 20h après 12h de bus, avec en prime un passage de frontière au Paso de Jama à quelques 4200 mètres d’altitude, et quelques cols en veux-tu en voilà. C’est donc éreintés que nous faisons nos premiers pas dans le terminal de bus de Salta. Là, un homme viendra à notre rencontre nous proposant de loger dans son auberge de jeunesse à quelques quadras (terme espagnol indiquant un paté de maison). Après une petite négociation tarifaire, nous tombons d’accord et nous nous rendons jusqu’à l’hôtel, Hostel Backpackers Eco Salta.

Nous commençons à nous installer tranquillement dans ce dernier, et qui croisons-nous entrain de cuisiner : Pascale et Fanny! Coïncidence assez pratique pour l’organisation des prochains jours.

Le lendemain matin, après s’être mis d’accord sur les derniers détails de notre expédition, nous partons à la recherche du Graal, une voiture confortable pour quelques 7 jours. Après avoir enchainé quelques agences de Loc’, avec des prix plus ou moins raisonnables, nous trouvons chaussures à nos pieds (ou boite de vitesse à ma conduite?). Nous chargeons nos sacs et faisons quelques courses, midi sonne : décollage immédiat pour la boucle « Sud »!

Nous partons en direction de Cafayate à 200 km de là au Sud. Sur la route, Pascale et Fanny ne cessent de parler d’un certain film Argentin qui aurait été tourné dans les environs… Qu’il faut « Absolument s’arrêter!!!!! ». Elles nous expliquent rapidement qu’il s’agit de deux hommes qui se battent (ce qui est plutôt commun, bon sauf dans les films français je vous l’accorde…). Arrivés sur place, l’endroit m’est familié… Je rassemble les pièces du puzzle…

– C’est pas une histoire de fou? Avec deux mecs qui se prennent la tête en voiture? Avec des voitures qui tombent là, dans la rivière!

– Si, si!!!!! C’est çà! Tu as du le voir !

En effet, le fameux film intitulé Les nouveaux sauvages (bande annonce en lien) est un enchainement de 6 ou 7 histoires plus « sauvages » les unes que les autres! Nous avions vu avec Marité quelques scènes, dont la scène de deux automobilistes se prenant « gentiment » la tête à coté de ce pont.

Nous prenons quelques photos pour immortaliser l’instant. Je serai la risée de ces dames qui diront que je n’ai pas l’air très agressif… Je vous laisse constater.

 

Nous continuons notre route, passerons différents cols, rentrerons dans la Reserva Natural Quebrada de los Conchas où nous arrêterons dans deux grottes, dont les tags fait sur les pans de pierre (du genre « Gislène + Brandon = Love 1930 ») sont pour le moins pitoyable, puis nous nous arrêterons à Cafayate où nous passerons la nuit. Les paysages qui s’offrent à nous tout au long de la route sont vraiment magnifiques et des formations rocheuses vraiment impressionantes!

 

Le lendemain matin, direction Cachi  où les paysages se font dans un premier temps encore plus sec et la route n’est plus d’asphalte mais de terre. Nous traversons des villages plus perdus les uns que les autres en passant par Angatasco,  la Quebrada de las Flechas. Puis au détour d’un col, de la verdure et le Parque Nacional Los Cardones et tout ses cactus.

Le soir, arrivés à Cachi, et aprés avoir montés les tentes, nous nous cuisinerons un bon barbec’/ratatouille-semoule. La Dalle et moi seront chargés de ce dernier (recherche de bois, allumage, entretien, et cuisson de la viande), Marit’ et Fanox’ feront le tour de la ville pour nous trouver de quoi manger.

Résultat, un repas des plus savoureux!

 

Le 20, nous repartons vers Salta, où nous ferons étapes quelques heures pour réserver nos bus respectifs pour la fin de semaine, et également pour une vague histoire de retrait de fils à mon pied convalescent.

Une fois chose faite, nous partons en direction de Jujuy (prononcé Rourouille) pour arriver à la tombée de la nuit à Pumamarca équipés bien sur de Coca (à chiquer) afin de contrer un éventuel mal d’altitude…

Pumamarca sera notre camp de base pour 3 jours, à notre arrivée petite balade dans le centre ville et ses boutiques souvenirs puis petit resto le tout dans un ambiance musical bien typique!

Le lendemain, nous irons dans un premier temps jusque Pulcara de Tilcara, où nous nous rendrons compte que nous avons oublié notre appareil photo à Pumamarca… Dommage, c’est un beau site archéologique indigène tout fait de pierre. En rentrant, nous partirons sur les hauteurs de la ville. Là, nous aurons une vue imprenable sur la montagne aux 7 couleurs. A vous de juger!

Bon, les couleurs sont un peu intensifiées…
Marit’ et son copain le chien… Ou pas

 

 

Le 22, nous partons pour Iruya, un village coupé du monde à quelques 3 heures de bus/4×4 et nous sommes bien contents de laisser la conduite aux locaux car la route est ultra sinueuse et le paysage à l’arrivée est magnifique! Nous y resterons quelques heures le temps de reconnaitre les alentours.

Gamin avec un masque de loup des plus réalistes!

 

Le 23 février, nous allons jusqu’à la montagne aux 14 couleurs de Hornocal.

Nous nous essayerons à faire des photos… Pour un résultat plus que mitigé :).

Sur le retour la fatigue aura de raison de moi, mais heureusement ma ritounette (elle insiste pour le terme….) inventa un système afin que je somnole dans les meilleures conditions.

Enfin, le 24, pour notre dernier jour, nous allons jusqu’au Salinas Grandes et nous avons adoré ce vaste horizon blanc permettant quelques fantaisies photographiques! Voici le résultat!

 

 

 

 

Valparaiso, la ville du Tag

« Un joli chaos », c’est la définition de Valparaiso (Valpo pour les intimes), qui était notre prochaine étape après notre séjour idyllique sur l’Ile de Pâques. Nous posons donc nos valises dans l’auberge de jeunesse Casa Volante Hostal en plein centre de cette cité portuaire, plus grand port du Chili, situé à 200 km à l’ouest de Santiago.


Arrivés tardivement (approximativement 1h du matin), nous ne découvrirons la ville que le lendemain matin, ville ayant la fâcheuse réputation d’être peligroso (Dangereuse).
Cette ville, à flanc de montagnes à l’instar d’Ushuaia, est très colorée : chaque façade est soit d’un jaune éblouissant, soit d’un bleu éclatant, avec quelques vert enivrants par-ci par-là, mais aussi de peinture rouge … bien saignante.

 

 

 

La signature de la ville? Elle se fait à la bombe de peinture : le tag est ici une institution! Il y en a pour tous les gouts, et de toutes les couleurs! Tag orienté religieux? Politique? Simplement Artistique? Faites votre choix! Nous verrons même un tag de M. Chat, un artiste franco-suisse qui imprime sur les murs des plus grandes villes du monde, sa marque de fabrique : des chats jaunes reconnaissables entre milles.



Nous passerons nos journées à gambader de rue en rue, à serpenter les quartiers perchés sur les différentes collines (cerro) abruptes, parsemés de ruelles plus tortueuses et plus exiguës les unes que les autres.

Nous rencontrerons, au détour d’une pinte de bière, Pascale (que j’appellerai Pascal la Dalle en hommage à South Park) et Fanny, deux Caennaises (de Caen, et non de Cannes!) afin de planifier un road-trip en commun prévu pour la fin février à l’extreme nord de l’Argentine (Province de Salta).

Nous irons jusqu’au vieux port de Valpo’ pour voir les bateaux de pêcheurs rentrer avec leurs butins, ainsi que les goélands, mouettes et lions de mer suivants les embarcations telle une escorte, et guettant les faits et gestes des marins dans l’espoir de récupérer une partie de la pêche.


Vous avez donc là l’image du « Joli », mais qu’en est-il du « Chaos »?

Le revers de la médaille est que la ville est hélas extrêmement sale : les déchets jonchent régulièrement le sol, l’odeur d’urine (aucune idée sur l’animal coupable, homme ou chien) y est omniprésente… Enfin, les locaux nous ont régulièrement demandé de faire très attention à nos affaires, nous ont conforté (à tord?) dans notre impression d’insécurité, l’architecture (ruelle sombre, tortueuse, difficile d’accès) s’y prêtant, hélas, à merveille.

Un coup de coeur tout de même, car les couleurs et l’âme de la ville font vite oublier tout ces petits aléas!

 

PS : Nous n’avons eux, pour notre part, aucun probleme de vol ou quoi que ce soit. La police Chilienne est très présente pour faire régner l’ordre et est des plus efficaces. La prudence est de mise, comme dans toute grande ville que l’on ne connait pas… Bon sauf qu’au Chili, je l’apprendrai plus tard par des locaux, certains délinquants construisent eux mêmes leurs armes, via un percuteur récupéré à droite, d’un canon fabriqué à gauche.

 

Rapa Nui : quelque part au bout du monde

Que dire ? Géniallisme, merveilleux, mystique et mythique, ambiance polynésienne (#CoolTranquilleMaCaille) au rendez-vous ! Que du bonheur au pays des Moais. Ce sont 4 jours et trop peu au final que nous avons passé sur Rapa Nui.

De Santiago, nous embarquons pour quelques heures de vol avec la compagnie LATAM, la seule desservant l’île. Nous descendons de l’avion et déjà nous sentons que l’ambiance change ! Nous sommes accueillis par le propriétaire du camping avec un collier de fleurs. Je suis aux anges ! Nous monterons notre tente au camping Tipanie Moana, très joli camping et hyper fonctionnel.

Nous commencerons par faire le tour de la ville d’Hangoa Roa (difficile de se tromper, c’est la seule ville de l’île) et des environs. Je commence à mitrailler toutes les fleurs croisées, au grand dam de Ben, elles sont tellement belles ici !

 

Nous nous dirigeons vers le bord de mer et découvrons alors les premiers Moais au petit port de pêche où tous les enfants se baignent et surfent ! Une institution ici, de paire d’ailleurs, avec cheveux longs et teint halé! En attendant le coucher de soleil, nous prendrons un verre en bord de mer. Excellent cocktail et bien rafraichissant avec une superbe vue sur l’océan et ses vagues !

Ensuite, nous assisterons au coucher de soleil sur le site Tahai regroupant trois Ahus et un Moais doté d’une coiffe et d’yeux. Déjà, on s’émerveille!

Dès le lendemain, nous louons un scooter (il n’avait pas de Yamaha R6 en stock…) pour 24h. Nous partons en direction de la côte Est et remontons vers le Nord. Tout le long de la route, nous nous arrêterons pour admirer les différents sites Moais. Premier arrêt à Vinapu tout près de l’aéroport. Puis, on enchaine entre autres avec : Vaihu, Akahanga, Runga Va’e, etc…

Ensuite, nous nous arrêtons à Rano Raraku où nous monterons jusqu’au volcan et le lac dans son cratere  : les couleurs y sont superbes et des Moais sont dressés sur les flancs du volcan…

Nous continuons notre visite et arrivons véritablement à la carrière où ces statues de pierre étaient taillées, travaillées dans la Tuf (nom de la pierre). Un des sites des plus mémorables! Il est tout simplement fantastique ! Les Moais sont partout, debout, couchés et un seul, sur toute l’ile est à genoux. Ce dernier est appelé Moaï Tukuturi. La vue est absolument saisissante : le clou du spectacle est la vue sur le site Ahu Tongarik en contrebas, en bord de mer, le mélange des couleurs est simplement inoubliable !

D’ailleurs, ce site est notre prochaine étape. 15 statues sont dressées dos à la mer. C’est impressionnant et tellement beau ! Nous ferons le tour de ce Ahus où se dressent les Moais.

Enfin, après 2 autres petits arrêts accompagnés de pluie, nous prenons la direction de la plage Anakena : P.A.R.A.D.I.S.I.A.Q.U.E ! Nous nous baignerons dans les eaux turquoises, puis admirerons du bord de mer à l’ombre des palmiers ce paysage saisissant ! Un vendeur ambulant nous proposera de déguster un bon jus de fruit frais, et de manger le gâteau local à la banane sorte de cake hyper dense. Nous repartirons après avoir acheté du miel de l’île qui a un goût d’ananas, délicieux !

Le lendemain matin, vers 13h (Ben : … 13h ? Matin ? -> oui nous sommes en vacances!!!), nous prenons la direction du volcan  Rano Kau sur un sentier qui nous emmène en 1h30 au sommet, puis nous continuerons jusqu’au village cérémonial de Orongo. En arrivant au volcan, nous prendrons une bonne rincée tropicale. Trempés jusqu’aux os mais séchage rapide garanti : « Après la pluie, le beau temps! ». Le village cérémonial surplombe la mer et les îlots appelés Motu Nui, Motu Iti et Motu Kau Kau.

En redescendant, nous nous arrêterons dans le gymnase de la ville où se déroule chaque jour les répétitions pour la fête de Rapa Nui qui débutera le 2 février. Les habitants de l’île répètent leurs danses traditionnelles. C’est absolument envoûtant et superbe à voir! Enfin, pour finir cette journée en beauté direction Tia Berta pour une énorme empanadas au thon!

Avant dernier jour sur l’île. En cette belle matinée, nous décidons de profiter de la piscine naturelle en bord de ville. Nous sommes quasiment seuls, l’eau est translucide et délicieuse.

Puis dans l’après midi, nous nous sommes programmés une sortie snorkeling (palmes – masque – tuba) aux ilots visibles depuis le village d’Orongo. Nous partons avec 6 personnes du camping en direction de l’agence de plongée puis grimpons dans un bateau en bois à moteur vers le site de plongée. Je ne cache pas mon interrogation sur la présence de requins ou non… L’eau est bonne, la visibilité excellente et nous verrons de nombreux poissons.

Retour en ville, l’appel de l’eau encore présent,  il nous emmène une nouvelle fois sur la plage. Nous nous baignerons au milieu des tortues, qui sont vraiment énormes (carapace d’un bon mètre) ! Dernière touche polynésienne pour clôturer la journée, l’achat de deux ananas à déguster directement sur place : absolument délicieux, incroyablement juteux et fruités !

Voici venu notre dernière jour. Au programme normalement, une marche de 6-7 heures afin de faire le dernier côté de l’île : côte ouest et volcan Maunga Terevaka. Sur la route, nous sommes irrésistiblement attirés (surtout Ben) par les agences de surf. Ni une ni deux, il m’y entraine et réserve un cours pour 18h avec Vai Manu! Ils nous restent donc 8 heures pour boucler notre marche. Mais malheureusement, nous aurons le temps seulement de faire deux petites heures de balades et ce jusqu’à la grotte Ana Kakenga qui débouche sur une falaise donnant sur la mer.

Mais, depuis plus d’une heure, je n’arrive pas à ouvrir mon œil gauche, la faute surement à un grain de sable?. Nous décidons de faire demi-tour et de le nettoyer voire éventuellement de passer à l’hôpital si cela ne va pas mieux. Cela passera mais l’après-midi étant bien entamée, nous nous baignerons en ville, de nouveau avec les tortues parce que c’est vraiment génial! Des gens du camping nous prêterons leurs masques afin de voir toute la faune aquatique des environs! 18h arrivant, nous nous dirigeons vers l’agence de surf. Nous serons au complet pour le cours c’est-à-dire 4! Nous nous équipons de combi et t-shirt puis nous aurons droit à un petit cours technique au sol (où ma souplesse et ma coordination me joueront des tours) d’une vingtaine de minutes à peine et après direction la mer! Trop d’excitation!
Le courant est très très fort, nous sommes dans une petite passe, au bord de plage où le courant ne cesse de nous projeter sur la plage, il faut ramer fortement pour avancer à contre courant. Une fois arrivés jusqu’au moniteur, celui-ci saisi notre planche pour nous mettre en position afin de surfer nos premières vagues. Je m’en sortirais plutôt bien en réussissant à me mettre debout entre 5 et 6 fois contre 3 pour Ben’. Après ces deux heures de cours éreintantes, nous découvrirons que notre moniteur est aussi professeur d’EPS sur l’île de Pâques. Nous essayerons de négocier avec lui pour qu’il échange son poste sur l’île de Pâques avec celui de Marité. Bien qu’il ait accepté, nous n’avons à ce jour que peu d’espoir de faire la rentrée 2018 sur l’île de Pâques.

PS :

« Ahus

Les ahus étaient les sépultures et les centres cérémoniels des villages. On pense qu’ils trouvent leur origine dans les autels présents en Polynésie française. Environ 350 de ces plateformes de pierre sont présentes le long du littoral. Les ahus sont recouverts sur leur partie supérieure de pierres plus ou moins plates ; ils comportent un mur vertical à chaque extrémité et sur le côté donnant sur la mer. »

Extrait de: Lonely Planet. « Chili et île de Pâques. »

« Moais

Image emblématique de l’île de Pâques, les énigmatiques moaïs sont des sculptures massives de personnages représentant probablement les ancêtres du clan. Ces statues au visage impassible étaient dressées dos à l’océan Pacifique. Elles font entre 2 et 10 m de haut. Certains moaïs ont été entièrement restaurés, d’autres ont été remis sur pied mais sont érodés. Beaucoup sont renversés à terre.

Depuis plusieurs siècles, on s’interroge sur les techniques qui furent employées pour déplacer ces statues et les mettre debout. Pendant de longues décennies, la plupart des spécialistes ont soutenu l’idée qu’elles étaient traînées sur des sortes de luges ou poussées sur des rouleaux. Puis, au début des années 2000, des archéologues sont arrivés à la conclusion qu’elles n’étaient pas déplacées horizontalement, mais verticalement, à l’aide de cordes. Cette théorie concorderait avec les récits oraux selon lesquels les moaïs “marchaient” jusqu’à leur ahu. Le débat est cependant loin d’être clos. »

Extrait de: Lonely Planet. « Chili et île de Pâques. » iBooks.

« Pukao

Selon les archéologues, les coiffes cylindriques rouges qui ornent la tête de certains moaïs représentent une coiffure masculine répandue dans les temps anciens à Rapa Nui. »

Extrait de: Lonely Planet. « Chili et île de Pâques. » iBooks.

 

 

Au détour de la capitale chilienne

Le 23 janvier, nous voilà arrivés à Santiago, après 16h de bus dont 5h à patienter à la douane ! Nous posons nos bagages dans le très joli Hostal El Gallo con Tacos.

 

Nous réservons notre premier jour aux formalités : acheter un cache de protection pour l’appareil photo (l’ancien ayant été perdu 3 semaines après le début de notre voyage et depuis impossible de trouver le bon format) au magasin Sony de la ville qui a répondu positivement à notre demande, et également déposer notre tente dans un magasin de randonnée pour qu’ils réparent une des fermetures extérieures de notre maison de toile qui déraille… Ces contraintes réalisées nous décidons ensuite de manger un bon Tacos au Tacos Factory et de rentrer écrire un génialissime article sur le blog dans la sympathique cour ombragée de l’hostal.

 

Le lendemain, après un petit dej’ des plus agréables direction le parvis du Museo de Bella Artes où commence une visite guidée de Tour4tips (visite guidée rémunérée au pourboire). Nous choisirons la visite en espagnol faites par Camillo, un jeune chilien fort sympathique. Nous visiterons, marcherons, découvrirons la ville de Santiago : commençant par différentes places, en passant par les marchés de poissons-fruits légumes très riches en produits, et qui valent vraiment le coup d’oeil, sans oublier le cimetière si particulier de Santiago et finiront enfin par partager un Terremoto (=tremblement de terre) dans un bar pour clôturer cette visite. Cette boisson, qui est l’une des boissons préférées des jeunes chiliens, est très enivrante de part son fort taux en sucre et en alcool. Ce cocktail composé d’une glace à l’ananas, de pisco, de vin blanc bon marché et de sirop de grenadine est tout simplement une des plus immondes choses que j’ai pu goutter (Ben : après les plats de ma belle mère).

Camillo, notre guide, avec le Terremoto non mélangé… Il semblerait que cela soit encore plus horrible non mélangé.


La visite terminée et la chaleur battant son plein, nous nous dirigerons vers le Museo de Bellas Artes, très sympa, puis au Museo de Arte Contemporaneo, un peu bizarre. Enfin, nous retournons au marché afin d’acheter quelques saint-jacques et poireaux pour notre diner. Avant cela, un petit footing au Parque Forestal s’impose où quelques Jedis s’affrontent et d’autres danseurs – rugbyman – jongleurs s’exercent, entre autres!

 

Le lendemain, nous partirons nous balader en ville armés de crème solaire, gourde et plan ! Premier arrêt au Cerro Santa Lucia, petite colline en pleine ville, avec son petit jardin japonais, ses petits sentiers qui montent et descendent, et son Castillo Hidalgo, superbe petit coin de verdure.

Puis, nous irons dans le tout petit barrio (quartier) Paris-Londres nom donné pour ces deux rues qui s’entrecroisent. Il est notamment connu pour la maison au numéro 38 de la rue, maison de torture sous Pinochet, aujourd’hui convertie en musée (très, trop sommaire).

La belle église Fransiscano de ce quartier et aussi la plus vieille de la ville. Ensuite, direction les quartiers Yungay et Brasil, assez atypiques. Si proche du centre ville et pourtant assez calme en leur coeur, ils ont la particularité d’être des toiles à ciel ouvert pour les graffeurs. Toutes les façades ou presque sont taguées, pour le plus grand plaisir des yeux !


Nous nous rendrons ensuite au Museo de la Memoria y Los Derechos Humanos, très beau musée, retraçant les années noires sous Pinochet, du meurtre/suicide ? de Allende à aujourd’hui. Enfin, nous nous rendrons au Cerro San Cristobal,  par un petit sentier qui grimpe fortement mais qui évite la longue file d’attente du funiculaire. Une vue sur la ville s’offre à nous avec néanmoins un smog (=nuage de pollution) bien présent malgré l’heure tardive.

 

Le lendemain, soit 4 jours après notre arrivée, nous visiterons la ville toute la journée : le barrio Belles Artes, le Palacio de la Moneda et son énorme drapeau, la Plaza de Armas et ses joueurs d’échecs. Pour le soir, nous avons rendez-vous avec Jaime, sa femme et sa fille, dans un bistro français appelé « Le Bistrot de Gaëtan ». Ce dernier (Jaime et non Gaëtan) est un ancien collègue à la maman de Ben (#cocolav, #cocotravel, #1photopubliée10€) et non moins très bon ami à Patricia Hubert, une autre (ex-)collègue chilienne à CocoLav qui nous donne des conseils durant notre voyage! Nous passerons une très agréable soirée en leur compagnie tout en mangeant français! Avant cela, nous nous sommes offert un concert de deux des œuvres de Tchaïkovski avec l’orchestre national du Chili au CEAC Theater of the University of Chile (on ne se refuse rien) : des plus agréables.

 

Voici venu notre avant dernier jour, au programme un petit tour dans le quartier de la maison « La Chascona » de Pablo Neruda, le barrio Yungay et Brasil, le Museo Historia Natural (super pédagogique), les marchés (une fois de plus mais tellement beaux), une bonne glaçe à la Emporio La Rosa (une des 25 meilleures mondiales il semblerait) et encore une rencontre sympa. En effet, nous avons rendez-vous à 18h avec Fransesca, une amie de Ben rencontrée à San Fransisco il y a quelques années. Elle nous fera découvrir un cocktail typique (du Mexique, je crois) mélange de bière, jus de citron, sel et Tabasco appelé « Micheleda » ainsi qu’une bière très bonne « Kross« . Le tabasco peut aussi bien être remplacé par du Maggi ou une autre sauce piquante… Puis, elle nous amènera à un resto/bar typique de Santiago « Liguria » à la déco changeante à chaque étage et qui plus est magnifique. Nous passerons un très bonne soirée!

Pour notre dernier jour, nous ferons light : préparation de notre départ le lendemain à la Isla de Pascua, confection de cookies à la demande de Ben et apéro avec des amis à Ben et Julien.M dit Michou ou Ien Ien (c’est ton heure de gloire Yul’), qui sont Pauline et François (dit Popine et Sanchez) accompagnés de leur amie Anais. Eux aussi sont en voyage en Amérique du Sud, dans leur cas c’est pour 5 mois.


Ainsi s’achève notre visite de Santiago qui est pour nous une des villes que nous avons le plus apprécié : de belles rencontres, une belle découverte, un beau mélange de styles mais aussi un beau métissage ethnique !

 

PS : vous avez peut être remarqué l’oiseau butinant une fleur « Picaflor Chico« , c’est une image du musée mais cet oiseau je l’ai vu en vrai à Mendoza en pleine action -> incroyablement beau!
Il y a aussi la blessure de Ben, qui sera un régal pour un infirmier deux semaines après notre passage à Santiago… Nous vous raconterons cette jolie histoire (à lire de préférence après le repas…)!

 

Bariloche ou « La petite Suisse »

Notre périple continue en direction de Bariloche, petite ville d’Argentine en bord de lac, qui a la réputation de ressembler à la Suisse et qui se trouve dans le Parque Nacional Nahuel Huapi.

Marité et moi avons décidé de passer Noël dans cet endroit quelque peu féérique. Mais d’abord, après le Torres, nous avons prévu de rester à l’hôtel et d’arrêter le camping pendant quelques jours : lit king size, petit déj’ de rêve, le grand luxe!

Les premiers contacts avec la ville ne sont pas des plus mémorables. Le centre ville en lui même est « joli » sans être superbe, somme toute sans couleurs et sans architecture particulière, si ce n’est 3-4 bâtisses. La ville est coincée, un peu sur le même modèle qu’Ushuaia, entre l’immense Lago Nahuel Huapi, et la station de ski du Cerro Catedral (une des plus grandes stations de ski d’Amérique du Sud).

Notre hôte, nous conseillera d’aller jusqu’au Cerro Campanario, puis de réaliser en vélo El Circuito Chico situé à l’ouest de la ville. Ce dernier fait le tour du parc municipal Llao Llao (à prononcer « ChaoChao ») qui borde en large partie le Lago Nahuel Huapi.

Profitant d’une météo radieuse, nous nous lançons donc sur les routes goudronnées de la préfecture du Rio Negro.

Nous commencerons par le Cerro Campanario  qui offre une belle vue d’ensemble de la ville et des alentours notamment des Lago Nahuel-P. Moreno Este y Oeste,. Pour s’y rendre depuis l’hôtel, nous prendrons un bus pour 14 km, puis nos jambes nous conduirons au sommet du Cerro pour nous offrir une superbe vue panoramique! Il existe aussi une alternative pour ne pas grimper à pied (car oui ça grimpe pas mal même si cela ne durera pour nous qu’une petite vingtaine de minutes) c’est de prendre les télésièges (payants)!

Nous redescendons (toujours pas plus vite que la montée) et nous irons à pied jusqu’au loueur de vélo que l’on nous a conseillé. Après avoir remplie les papiers et fait les essais de nos montures, nous voilà en selle pour effectuer le Circuit Chico . ( 25-30km). On nous recommandera de faire le circuit du Nord au Sud car il se termine par un super bar, MAIS aussi parce que la route est plus simple après ces kilomètres dans les pattes…  et surtout après quelques pintes dans les dents

Nous roulons sur la route où l’asphalte est très roulante et les voitures peu présentes ce qui nous permet de pédaler dans de bonnes conditions.

Notre premier arrêt se fera avant le parc, en face de l’Hôtel Llao Llao. Ce dernier possède une architecture assez bavaroise. Là, Marité (quelle jeune femme cultivée! 🙂 ) m’apprendra  que cet hôtel est l’un des plus connus et un des plus importants d’Argentine. Il a tout de même accueilli dernièrement le G20 et les présidents des différents pays (ce qui explique les tags « You are not Welcome Obama » que nous verrons régulièrement) rien que cela. Nous prendrons une petite route qui nous mènera dans le voisinage proche de l’hôtel, sur la péninsule Llao-Llao. Autant vous dire que les maisons sont des plus belles et assez atypiques. Sur ce chemin, nous ne croisons pas grande monde, mis à part un garde, trés aimable, qui me demandera où je vais et qui nous indiquera qu’il n’est pas possible de s’approcher plus de certaines propriétés.

Nous repartons vers l’entrée du Parc et nous enchainons montées et descentes, vues sur lacs-montagnes-forêts, bords de routes fleuris, vraiment chouette! Notre prochain point d’arrêt est un ancien bunker qui, c’est la légende qui le dit, aurait eu pour but d’accueillir Hitler… Nous arrivons sur les lieux, et sur les ruines du bunker. Aucune plaque explicative, aucune information. Le policier Argentin que nous croiserons et que nous interrogerons semblait (ou feignait?) ne pas savoir qu’il y avait un bunker. Par contre, la vue y est encore remarquable!

Nous montons ensuite jusqu’au Cerro Llao Llao qui donne une trés belle vue d’ensemble des lieux, puis nous pédalerons vers le Lago Escondido, réputé « Muuuyyy Lindo » (-> Magnifique) par notre loueur de vélo. Notre avis, un nid à moustiques à base d’eau croupie sans grand aucun intérêt.

Après quelques stops photos des plus agréables, nous suivons une nouvelle fois le conseil de notre loueur de vélo en nous arrêtant à la Cerveseria Patagonia (brasserie de la marque Patagonia)! Notre avis : nous aurions du y rester l’après-midi (On me souffle dans l’oreille « la semaine!!! »)!

L’endroit est magnifique, une vue à couper le souffle, un bâtiment simplement superbe, et de la bière divine! Que demander de plus? Des Papas con cheddar y jamon ? Ils l’ont (sin jamon)et nous confirmons qu’elles valent le coup !

Nous quitterons les lieux une heure plus tard. La dernière étape se fera dans la difficulté : la bière nous ayant quelques peu « coupé les pattes ».

Une superbe journée!

PS : mise à part nos photos : je vous conseille les comptes Instagram de l’hôtel LlaoLlao ainsi que celui de la cerveseria Patagonia de Bariloche & ici. Enjoy!

PS 2 : d’autres photos de cet album ne font pas partie de ce que nous relatons, elles concernent une rando faite au Cerro Otto jusqu’à la Piedra de Habsburgo. Cela commence à partir de la DSC05859 autrement dit la photo de la pancarte bleue!

 

Jour 6 Chileno -> Laguna Amarga

Voici venu le dernier jour de notre Trek W du parcTorres del Paine. La pluie n’a cessé de tomber durant une large partie de la nuit. Notre plan de remonter jusqu’aux Torres pour le lever du soleil (être au « sommet » à 5h) tombe, littéralement, à l’eau. 7h sonne, nous nous rendons une dernière fois dans notre auberge hors de prix afin de se disputer les 3 tartines par personne (et pas une de plus) accompagnées de lait, thé ou de café… Voulant une nouvelle fois oublier cette épisode douloureux, nous rangeons notre tente et tout en rangeant la tente, nous discutons de LA question : « allons-nous une nouvelle fois aux Torres avant de repartir ? » Bien que la météo ne soit pas encore clémente, il est annoncé une éclaircie à 11h tapante (à prendre tout de même avec des pincettes!). La problématique étant que depuis le sommet il faut théoriquement 5h bonnes heures de marche pour descendre jusqu’à l’entrée du Parc. Notre bus de retour pour Puerto Natales étant à 13h30, il y a un trés gros risque de louper ce dernier et d’attendre le prochain à 19h. Gros dilemme donc! Nous déciderons de prendre directement le chemin du retour. Au programme, 2h de descente jusqu’à Torres Central, qui est le principal point de départ des randonneurs, puis 1 heure afin de finalement rejoindre l’entrée du Parc à la Laguna Amargua.

Durant les 2 premières heures, nous rencontrerons, en sens opposé au notre, vraiment beaucoup de monde de tout âges! La descente n’est pas de tout repos pour nos genoux mais elle présente un beau dénivelé et une vue sur l’ensemble de la vallée.  Enfin, le ciel s’est dégagé et fait place au soleil et à la chaleur, cela malgré les quelques bonnes rafales de vent rafraichissantes. Cette dernière marche, sera largement réalisée seuls, et nous permettra d’admirer dans notre dos de superbes vues des Torres, qui nous ferait presque regretter de ne pas y être allés ce matin.

Nous arriverons vers 11h30-12h. Le temps de manger notre déjeuner fournis par le refuge et de papoter un peu avec des Strasbourgeois.

« Alors le Torres? » : Dans notre cas, nous avons vraiment bien aimé malgré le temps assez humide que nous avons eu sur les premiers jours. Les parcours ne sont pas réellement difficiles et ne nécessitent pas  une forme olympique. Les hébergements sont de notre avis trop chers. Le bon compromis nous semble être le notre : charger les sacs de nourriture pour les premiers jours (Paine Grande, Grey, Italiano), puis passer sur une ou deux formules toutes incluses (Cuernos,Chileno), qui même si elles ne sont pas exceptionnelles (surtout pour Chileno), ont le mérite d’alléger grandement les sacs. Vos épaules, et vos jambes vous en remercierons ;).