Derniers jours à la Fernanda

Notre dernière semaine à l’estancia fut agrémentée de quelques nouveautés.

Un matin, Ricardo nous montra un hibou devant la maison, chose rare. Nous nous approcherons doucement avec Marité et au moment où nous serons en mesure de distinguer une proie entre ces serfs acérés, il prendra son envol, abandonnant son butin, un lapin.

Le même jour deux Liégeois, Renaud et Laura, nous rejoignent à l’Estancia : de quoi nous décharger un peu de quelques tâches et surtout de pouvoir échanger avec eux. Ils partagerons avec nous la naissance de plusieurs poussins, dont Elvis et Presley  qui furent les deux premiers (Elvis porte une crête, Presley non, et vue que le premier n’existe pas sans le second…)… Presley nous quittera, d’une overdose de nourriture?, une semaine plus tard… Rassurez-vous chers lecteurs : le King est immortel! non?

Nous ferons la connaissance également d’un poussin nommé « Jésus », un poussin qui fut jeté au compost’ par Marit’, vue qu’il semblait totalement inerte, jusqu’à ce que ce dernier soit récupéré in-extrémis en vie, par Matilde. Une opération digne des plus grands hôpitaux sera également tentée pour soigner la pauvre bête. Le lendemain de cette dernière, Jésus était sur le point de retourner une nouvelle fois au compost’, cette fois-ci emmené par Karen, lorsque Matilde, encore, constata qu’il était toujours vivant. Le troisième jours aura raison de lui. « A Dieu, Jésus! »

Lors d’une balade en compagnie de Laura et Renaud, nous rencontrerons un agneau qui, nous le saurons plus tard, s’est fait mordre au niveau de la nuque par un renard. Handicapé au niveau du train avant et incapable de marcher, nous décidons de le porter et de le ramener jusqu’à l’Estancia. Nous baptiserons (certains dirons que je suis, encore, l’instigateur de ce nom douteux) cet agneau de « Natacha » en référence à sa nuque « tendue » et au « T’es tendu Natacha » de Dikkenek… Nous le nourrirons au biberon pendant le reste du séjour, mais les nuits fraiches de Patagonie auront raison de lui quelques jours après notre départ. Il rejoindra Jésus, Presley (et Johnny?).

Nous mettrons en place, avec l’aide de Ricardo (en y réfléchissant l’inverse serait plus juste), un filet de pêche d’une cinquantaine de mètres et nécessitant tout autant d’énergie afin d’être mis que sortie de l’eau. Le vidage/nettoyage des poissons nous sera confié.

Un agneau sera tué pour que nous ayons de la viande fraiche. Ricardo le découpera en pièce à la scie manuel, les filles trancherons les morceaux au détail.

Enfin, la pluie faisant son apparition durant quelques jours, cela nous donnera le temps de jouer aux échecs. Mais aussi de faire le sapin de Noel!

Nous rentrons à Puerto Natales le 10 décembre,  afin de préparer dans le calme Le Torres Del Paine (à prononcer, si vous souhaitez frimer pendant le réveillon, Tor-S Del Pahiyiyiné).

 

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