Termas de Cacheuta y Aconcagua

Pour supporter la chaleur qui règne ici, contrairement au pays de Molière, nous décidons d’aller aux Termas de Cacheuta afin d’y passer la journée. Pour s’y rendre, nous prenons un bus qui nous mènera à bon port en 2h. Alors même que ces thermes sont à peine ouvertes, il y a déjà beaucoup de monde qui s’y presse. Le lieu est vraiment chouette, l’entrée n’est pas chère et plus d’une dizaine de bassins composent ces thermes ; il y a même un grand couloir de courant (comme à Thermapolis !! … j’en connais qui serait raviE de nous accompagner!).

Nous trouvons un coin d’herbe et y prendrons place rapidement car les lieux n’en finissent plus de se remplir et les bassins avec. Nous passerons la majeure partie de notre temps dans le « courant » en alternant avec lecture au soleil, le tout accompagné d’un bon cocktail de fruit pressés bien frais ! Journée parfaite dans un cadre vraiment somptueux!

Après cette pause fraicheur d’une journée, nous décidons le lendemain de nous rendre au Parque Provincial Aconcagua pour y réaliser une marche de quelques heures. Cette sortie était pour nous le meilleur compromis que nous pouvions faire faute d’y passer plusieurs jours.
Nous partons donc en bus de Mendoza en direction de la frontière chilienne. Après 4 bonnes heures de route, nous nous faisons déposer à Puente del Inca vers 11h30. Mauvais arrêt! Nous nous sommes arrétés trop tôt : c’était normalement le suivant! Pas de panique, quelques kilomètres nous séparent de l’entrée et c’est à pied que nous les ferons! L’entrée se situe entre les deux postes frontières du Chili et de l’Argentine (une sorte de DMZ, bien que la parc appartienne à l’Argentine), nous passons sans nous arrêter au poste Argentin où nous verrons de lonnnnngues files de voitures qui attendent leur tour, que se soit pour rentrer ou pour sortir du territoire. Même en marchant en bord de route, les paysages alentours sont splendides et les couleurs saisissantes !

Nous arriverons sur les lieux deux heures trop tard pour pouvoir réaliser la rando initialement prévue mais nous ferons quand même le petit circuit appelé Laguna Horcones et pousserons la ballade jusqu’à un pont, marquant la zone limite que nous ne pouvons franchir (faute de quoi il aurait fallu s’acquitter des 160 $US par personne…). La ballade est très agréable, les lieux sont magnifiques et le soleil toujours bien présent même si les nuages cacheront le sommet le plus haut des Amériques à 6962 mètres d’altitude : dommage!(Il est tout au fond sur la photo qui suit…)



Nous croiserons quelques convois des mules au galop, sans pilote, portant les packtages de randonneurs et regagnant seuls, mais suivis d’assez prés de Gauchos, l’entrée du parc. Ces derniers tentent de faire avancer un autre cheval, un peu réticent qui finira par dévaler un flan de montagne à vive allure pour prendre la fuite et gagner sa liberté. En vain! Il n’ira pas bien loin, les deux Gauchos, lasso à la main, l’attraperont et banderont les yeux du destrier afin de calmer ses dangereuses escapades. Pour terminer cette journée, nous retournerons à pied à Puente Del Inca où le bus doit nous reprendre. Nous irons voir les fameuses thermes abandonnées où du soufre recouvre les roches et parois environnantes et donne une teinte spéciale au lieu. Rien d’exceptionnel! Le retour se fera sans encombre, nous nous ferons « juste » arrêter par la Police pour un contrôle d’identité où Benoît donnera son second passeport qui est vierge de tout tampon (il se prend pour James Bond, mais n’a pas encore l’Aston Martin qui va avec)……… Cela sera sans conséquence pour cette fois pour notre, pseudo, agent secret qui n’aura même pas besoin de négocier ou de discuter avec l’agent en question! Ouf!

« Aaaah l’alcool ……  » Mendoza ou la capitale internationale du vin

Après avoir quitté San Juan, nous débarquons à Mendoza pour quelques jours. Nous posons nos valises sur les hauteurs de la ville, au camping El Mangrullo (au passage superbe camping-propre-bien arboré). Dès le premier soir, nous rencontrerons deux couples de retraités français qui nous inviterons à prendre l’apéro. Ici, point de Ricard, les deux retraités, et leur orgueil respectif, alimenteront la soirée avec des vins venant aussi bien de la province, que du Chili et même du Pérou. Nous leur rendrons l’appareil le lendemain. Très sympathiques!
Nos deux premières journées seront hélas dédiées à avoir des précisions sur ce que nous avons vu/lu et que nous désirons faire dans cette contrée, avec les déconvenues qui en découlent.

En effet, nous souhaitions commencer par un trek dans le Parque Provincial Aconcagua (où se trouve le plus haut sommet des Amériques culminant à 6962 mètres appelé Aconcagua). On nous annonce un droit d’entrée de 160$US dans le parc par tête, et qui ne comprend donc pas les emplacements de la toile de tente, le guide obligatoire, etc pour les treks que nous souhaitons faire. Nous déciderons de réaliser seulement la balade de 2 heures moyennant 80 pesos argentins (= 6$US) et objet d’un futur article!
Ensuite, nous avions choisi les villes de Portrerillos (Cordon Del Plata) et Tupungato (Manzano Historico) pour continuer à arpenter les contrées ensoleillées de la province de Mendoza. Mais les seules réponses de l’office du tourisme que nous aurons sont « allez sur place, on ne sait pas s’il vous faut une voiture ou non, s’il y a de quoi marcher, si vous avez besoin d’un guide ou non, la difficulté, vous avez qu’à appeler,… » (Merci! Merci!)

Alors, pour noyer notre désespoir, nous dédirons notre première journée aux Bodegas [=caves à vin] de Maipu. Nos montures seront des vélos de chez Mr Hugo qui ont la réputation d’être vieillots, mais pour 7,5€ chacun, cela sera largement suffisamment pour nous trimbaler d’une cave à l’autre, sans passer, de préférence, par la case prison pour cause d’ébriété.

Moi et ma bécane, cheveux (et barbe) au vent….

Nous irons dans un premier temps, a jeun, à la Bodega La Rural où nous dégusterons quelques vins. Hélas, sans explication aucune.
Les commentaires de Marité :

"Pas exceptionnel (le vin) mais joli musée. 
J'ai tout de même une préférence pour le Syrah."

Pour ma part :

"Ils étaient rouges, et sentaient le vin."
Rutini : Syrah 2014, Malbec 2015, Chardonnay 2016

Nous mettrons cap, ensuite vers la Bodega Lopez et, 13h approchant, nous décidons de manger dans le restaurant de cette dernière. Ne sachant pas quel vin choisir pour accompagner la pièce de viande que j’ai commandé, je donnerais des migraines au serveur et lui ferais renvoyer trois vins, et bien que cela n’était pas l’objectif premier, cela sera l’occasion pour nous de les goûter (#malin)! Les vins seront servis dans de très grands ballons, dont la contenance, qui aurait sans nul doute terrifié le père et les oncles de Marité, ne nous fera même par sourciller. Le repas, très bien servi, bon et très bien présenté, nous donnera une très bonne impression sur cet établissement.

Enfin, nous prendrons la direction de la dernière bodega appelée Antigua Bodega Giol où nous réaliserons une dégustation avec les explications de mise, en compagnie d’une famille de Buenos Aires.

Commentaires de Marité :

"J’ai bien aimé le troisième plus tanin 
(ndlr : cela vous fait de belles jambes n’est ce pas chers
lecteurs!)! Le dernier, un blanc, était bien sucré et frais,
bien pour terminer cette séance dégustation!"

Pour ma part :

"Ils avaient différentes couleurs, Hiic' et 
sentaient plus ou moins le vin… 
C’était cool !  Hiiiic'"

Nous ramènerons nos montures jusque chez Mr Hugo, où un très agréable jus de pamplemousse bien frais nous attendra, ce qui changera un peu la donne au vue du breuvage, peu désaltérant, que nous avons consommé durant cette chaude journée.

San Rafael

Le 3 janvier, 2 jours après notre arrivée à San Rafael, nous décidons de louer une voiture afin de visiter les alentours et notamment : la Dique Agua Del Toro et Tigre, los Reyunos et le Cañon del Autel. Au volant de notre FIAT Adventure, tout un programme, notre premier arrêt sera la Dique el Tigre, barrage au milieu de nulle part, permettant d’alimenter en électricité et en eau les villes et les cultures des environs. Bien que l’endroit ne soit pas des plus somptueux, l’eau nous fait envie sous cette chaleur écrasante de la province de Mendoza située dans un quasi désert.

Nous continuons notre route en direction du Cerro Diamante, à 80km de nous, où ce volcan culminant à 2354 mètres d’altitude, trone sur/dominant les vallées alentours qui sont désertiques!



 

 

 

 

Mais avant cela, en mal d’essence, nous pousserons notre engin jusqu’à un petit hameau du nom de Pareditas où nous y mangerons. Grosse surprise sur ce point, en rentrant dans ce type de restaurant on n’espère pas grand-chose (mise à part ne pas tomber malade!). Dans notre cas, tout était fait maison, et nous avions eu droit à des boulettes de viande avec une bonne sauce tomate accompagnés de purée. simple et copieux. La pause gastronomique finie, et notre auto également rassasiée  nous reprenons la route en sens inverse et rejoignons l’immense Dique Agua del Toro, où des pécheurs ont le courage (folie?) d’affronter, parfois sans couvre chef, le soleil de plomb.


Puis, pensant pouvoir s’approcher et même aller au pied du Cerro Diamante, nous traversons le barrage et nous nous engageons sur une route en lacet. En vain, on ne peut approcher du volcan, c’est une propriété privée, tout est clos.

Nous rejoignons la route principale pour nous diriger vers le Club Nautica de Los Reyunos. Un barrage du même nom et son étendue d’eau est exploitée afin d’offrir un lieu d’activités aquatiques (kayak, pédalo, ski nautique, petit bateau de plaisance, [bikinis]) et hôtelier. Pour nous ce sera baignade en cette chaude fin de journée!


 

Le lendemain nous reprenons la route pour remonter le fameux Cañon del Autel, une gorge de 70 km de long, très réputé dans les environs. Le paysage est sympa mais pas aussi exceptionnel que nous l’attendions.



De plus, aucune possibilité de se baigner encore une fois tout est payant sauf que là il faut payer en plus un bateau pour traverser le lac afin de profiter d’une petite plage. Pour finir cette journée nous préparerons, en guise de lot de consolation, un excellent barbeuc’ à la cuisson digne d’un étoilé (rien que ça oui)!

Trek Catedral – Refugio Frey – Laguna Jakob

 

Notre parcours commence au numéro 8 (à droite), suivre les pointillés violets en passant par 9, 4 et enfin 7. Puis sur ligne orange et rouge pour repartir vers Bariloche à l’Est.

 

C’est sous un soleil radieux que nous démarrons notre trek qui durera 3 jours et 2 nuits. Nous nous faisons déposer en bus à l’arrêt Catedral (au pied des pistes de ski) et entamons notre marche pour rejoindre le Refugio Frey (1743m Alt.) à 4 petites heures.

 

Nous grimpons tout doucement et une jolie vue sur le Lago Gutierrez s’offre à nous. Les gourdes se vident vite au fur et à mesure de notre marche et quelques mouches se collent à nous… Agréable. Ce qui ne nous empêche pas de profiter pleinement de ce paysage et des fleurs que nous croisons (enfin pour moi car Ben’ c’est pas son truc les fleurs…). Après avoir longé le lago Toncek, pendant 1h30 en plein soleil,  nous commençons à apercevoir au loin des sommets enneigés qui nous paraissent insaisissables. Nous rentrons dans une vallée, au coeur d’une forêt, dans laquelle nous respirons un peu plus à l’abris du soleil et où le dénivelé s’intensifie. Nous avançons à bon rythme et ne tardons pas à arriver au refugio Frey. Les fameux sommets encerclent le lieu où nous camperons pour la nuit, le soleil nous offre une couleur particulière qui se reflète sur les montagnes qui nous entourent et où nous pouvons voir de nombreux grimpeurs prendre d’assaut les parois.

Nous commençons par nous présenter au refuge avant de planter notre tente plus haut à l’abri du vent qui souffle fort ici. Pour s’abriter, les emplacements de tente sont entourés de murs de cailloux que Ben et moi continuerons de monter afin d’augmenter l’efficacité de ces paravents, « chaque voyageur met sa pierre à l’édifice… »! Le lieu est vraiment chouette, que ce soit d’un côté le Lago et les montagnes ou de l’autre la forêt que nous venons de traverser. Nous nous installons un moment dans de petites chaises (très) basses en bois au bord du lac mais nous ne nous y attarderons pas! Comme prévu, le vent se lève, les nuages font leur apparitions et cachent le soleil, résultat la température commence à être fraiche.


 

Le lendemain, nous nous réveillons à 5h45, afin de tout remballer et d’être à l’ouverture du refuge à 7h pour petit déjeuner. Le beau temps n’est pas au rendez-vous, la pluie a fait son apparition…. Mais cessera rapidement. Au programme ce jour, rejoindre le refugio San Martin y lago Jakob (1936m Alt.) à 8 heures de marche et 2 cols à passer. Nous commençons par contourner le lago Frey par la droite puis arrivons au pied d’un flanc de montagne où se mêle neige et grosses roches. C’est parti pour presque 45 minutes de grimpette en prenant attention à ne pas marcher sur les bords de couches de neige car certaines fois le pied traverse et c’est le néant en dessous…. Ben en a fait l’expérience et heureusement il ne s’est enfoncé que d’un pied et jusqu’aux fesses, pas plus bas, pas de crevasse. Nous arrivons ensuite à la Laguna Schmoll (Ben insistait pour faire un mauvais jeu de mots… avec Schmoll, je vous laisse deviner…).

 

Dommage le soleil n’est toujours pas au rendez-vous pour renvoyer les couleurs de ce lieu. Nous sommes au milieu du Filo Catedral (nom donné du fait du profil effilé des multitudes aiguilles de roches faisant penser aux églises gothiques => nous l’avons lu!). Nous poursuivons notre chemin, toujours à monter, toujours chargés comme des mules, à flanc de montagne, dans la neige. Nous escaladerons même des rochers, pas toujours faciles avec les backpacks mais c’est plutôt sympa!

 

Nous arrivons à la cime et dans un couloirs très trés venteux, appelé la Cancha de Futbol que nous passerons rapidement pour se retrouver au bord d’une pente abrupte (quand je dis pente c’est un flanc de montagne). Après avoir grimpés, il faut tout redescendre! La descente est loin d’être simple et est très longue, ce qui fatiguera nos genoux et chevilles. Le sol est tantôt très glissant et tantôt presque sablonneux, nous sommes sur nos gardes. Nous réalisons certaines figures d’équilibristes lorsque ce dernier se dérobe sous nos pieds, nous donnant l’impression, et même la sensation d’être à ski dans un couloir de poudreuse.



 

Cette partie se termine dans un cours d’eau asséché et rocailleux, qui nous mène jusqu’à une forêt où nous casserons la croûte, nous sommes dans la Vallée de Rucaco. C’est reparti! Après avoir tout descendu, nous devons, une nouvelle fois, tout remonter pour atteindre le Cerro de Brecha Negra (2010m Alt.). Le terrain est un peu plus facile mais au dénivelé « sympa » (Ben : j’aurais choisi l’adjectif atroce) avant de passer sur la neige tels des alpinistes! Nous arrivons au sommet et de loin nous apercevons le Refugio Jakob! De nouveau une « belle » (Ben : horrible) descente qui n’est pas des plus simple.

Le dernier jour n’aura rien de trés excitant : pluie, nuage. Nous marchons le long du ruisseau Casa de Piedra. Nous pourrions disserter sur la forme des gouttes d’eau mais l’intérêt n’étant pas grand nous préférons nous en arrêter là.

PS : Tout au long de cette rando, les marques rouges peintes seront nos guides et quelques fois impossibles à voir du fait de la neige!

PS 2 : pour les fleurs jaunes, aucune idée pour son petit nom.

Bariloche ou « La petite Suisse »

Notre périple continue en direction de Bariloche, petite ville d’Argentine en bord de lac, qui a la réputation de ressembler à la Suisse et qui se trouve dans le Parque Nacional Nahuel Huapi.

Marité et moi avons décidé de passer Noël dans cet endroit quelque peu féérique. Mais d’abord, après le Torres, nous avons prévu de rester à l’hôtel et d’arrêter le camping pendant quelques jours : lit king size, petit déj’ de rêve, le grand luxe!

Les premiers contacts avec la ville ne sont pas des plus mémorables. Le centre ville en lui même est « joli » sans être superbe, somme toute sans couleurs et sans architecture particulière, si ce n’est 3-4 bâtisses. La ville est coincée, un peu sur le même modèle qu’Ushuaia, entre l’immense Lago Nahuel Huapi, et la station de ski du Cerro Catedral (une des plus grandes stations de ski d’Amérique du Sud).

Notre hôte, nous conseillera d’aller jusqu’au Cerro Campanario, puis de réaliser en vélo El Circuito Chico situé à l’ouest de la ville. Ce dernier fait le tour du parc municipal Llao Llao (à prononcer « ChaoChao ») qui borde en large partie le Lago Nahuel Huapi.

Profitant d’une météo radieuse, nous nous lançons donc sur les routes goudronnées de la préfecture du Rio Negro.

Nous commencerons par le Cerro Campanario  qui offre une belle vue d’ensemble de la ville et des alentours notamment des Lago Nahuel-P. Moreno Este y Oeste,. Pour s’y rendre depuis l’hôtel, nous prendrons un bus pour 14 km, puis nos jambes nous conduirons au sommet du Cerro pour nous offrir une superbe vue panoramique! Il existe aussi une alternative pour ne pas grimper à pied (car oui ça grimpe pas mal même si cela ne durera pour nous qu’une petite vingtaine de minutes) c’est de prendre les télésièges (payants)!

Nous redescendons (toujours pas plus vite que la montée) et nous irons à pied jusqu’au loueur de vélo que l’on nous a conseillé. Après avoir remplie les papiers et fait les essais de nos montures, nous voilà en selle pour effectuer le Circuit Chico . ( 25-30km). On nous recommandera de faire le circuit du Nord au Sud car il se termine par un super bar, MAIS aussi parce que la route est plus simple après ces kilomètres dans les pattes…  et surtout après quelques pintes dans les dents

Nous roulons sur la route où l’asphalte est très roulante et les voitures peu présentes ce qui nous permet de pédaler dans de bonnes conditions.

Notre premier arrêt se fera avant le parc, en face de l’Hôtel Llao Llao. Ce dernier possède une architecture assez bavaroise. Là, Marité (quelle jeune femme cultivée! 🙂 ) m’apprendra  que cet hôtel est l’un des plus connus et un des plus importants d’Argentine. Il a tout de même accueilli dernièrement le G20 et les présidents des différents pays (ce qui explique les tags « You are not Welcome Obama » que nous verrons régulièrement) rien que cela. Nous prendrons une petite route qui nous mènera dans le voisinage proche de l’hôtel, sur la péninsule Llao-Llao. Autant vous dire que les maisons sont des plus belles et assez atypiques. Sur ce chemin, nous ne croisons pas grande monde, mis à part un garde, trés aimable, qui me demandera où je vais et qui nous indiquera qu’il n’est pas possible de s’approcher plus de certaines propriétés.

Nous repartons vers l’entrée du Parc et nous enchainons montées et descentes, vues sur lacs-montagnes-forêts, bords de routes fleuris, vraiment chouette! Notre prochain point d’arrêt est un ancien bunker qui, c’est la légende qui le dit, aurait eu pour but d’accueillir Hitler… Nous arrivons sur les lieux, et sur les ruines du bunker. Aucune plaque explicative, aucune information. Le policier Argentin que nous croiserons et que nous interrogerons semblait (ou feignait?) ne pas savoir qu’il y avait un bunker. Par contre, la vue y est encore remarquable!

Nous montons ensuite jusqu’au Cerro Llao Llao qui donne une trés belle vue d’ensemble des lieux, puis nous pédalerons vers le Lago Escondido, réputé « Muuuyyy Lindo » (-> Magnifique) par notre loueur de vélo. Notre avis, un nid à moustiques à base d’eau croupie sans grand aucun intérêt.

Après quelques stops photos des plus agréables, nous suivons une nouvelle fois le conseil de notre loueur de vélo en nous arrêtant à la Cerveseria Patagonia (brasserie de la marque Patagonia)! Notre avis : nous aurions du y rester l’après-midi (On me souffle dans l’oreille « la semaine!!! »)!

L’endroit est magnifique, une vue à couper le souffle, un bâtiment simplement superbe, et de la bière divine! Que demander de plus? Des Papas con cheddar y jamon ? Ils l’ont (sin jamon)et nous confirmons qu’elles valent le coup !

Nous quitterons les lieux une heure plus tard. La dernière étape se fera dans la difficulté : la bière nous ayant quelques peu « coupé les pattes ».

Une superbe journée!

PS : mise à part nos photos : je vous conseille les comptes Instagram de l’hôtel LlaoLlao ainsi que celui de la cerveseria Patagonia de Bariloche & ici. Enjoy!

PS 2 : d’autres photos de cet album ne font pas partie de ce que nous relatons, elles concernent une rando faite au Cerro Otto jusqu’à la Piedra de Habsburgo. Cela commence à partir de la DSC05859 autrement dit la photo de la pancarte bleue!

 

Jour 6 Chileno -> Laguna Amarga

Voici venu le dernier jour de notre Trek W du parcTorres del Paine. La pluie n’a cessé de tomber durant une large partie de la nuit. Notre plan de remonter jusqu’aux Torres pour le lever du soleil (être au « sommet » à 5h) tombe, littéralement, à l’eau. 7h sonne, nous nous rendons une dernière fois dans notre auberge hors de prix afin de se disputer les 3 tartines par personne (et pas une de plus) accompagnées de lait, thé ou de café… Voulant une nouvelle fois oublier cette épisode douloureux, nous rangeons notre tente et tout en rangeant la tente, nous discutons de LA question : « allons-nous une nouvelle fois aux Torres avant de repartir ? » Bien que la météo ne soit pas encore clémente, il est annoncé une éclaircie à 11h tapante (à prendre tout de même avec des pincettes!). La problématique étant que depuis le sommet il faut théoriquement 5h bonnes heures de marche pour descendre jusqu’à l’entrée du Parc. Notre bus de retour pour Puerto Natales étant à 13h30, il y a un trés gros risque de louper ce dernier et d’attendre le prochain à 19h. Gros dilemme donc! Nous déciderons de prendre directement le chemin du retour. Au programme, 2h de descente jusqu’à Torres Central, qui est le principal point de départ des randonneurs, puis 1 heure afin de finalement rejoindre l’entrée du Parc à la Laguna Amargua.

Durant les 2 premières heures, nous rencontrerons, en sens opposé au notre, vraiment beaucoup de monde de tout âges! La descente n’est pas de tout repos pour nos genoux mais elle présente un beau dénivelé et une vue sur l’ensemble de la vallée.  Enfin, le ciel s’est dégagé et fait place au soleil et à la chaleur, cela malgré les quelques bonnes rafales de vent rafraichissantes. Cette dernière marche, sera largement réalisée seuls, et nous permettra d’admirer dans notre dos de superbes vues des Torres, qui nous ferait presque regretter de ne pas y être allés ce matin.

Nous arriverons vers 11h30-12h. Le temps de manger notre déjeuner fournis par le refuge et de papoter un peu avec des Strasbourgeois.

« Alors le Torres? » : Dans notre cas, nous avons vraiment bien aimé malgré le temps assez humide que nous avons eu sur les premiers jours. Les parcours ne sont pas réellement difficiles et ne nécessitent pas  une forme olympique. Les hébergements sont de notre avis trop chers. Le bon compromis nous semble être le notre : charger les sacs de nourriture pour les premiers jours (Paine Grande, Grey, Italiano), puis passer sur une ou deux formules toutes incluses (Cuernos,Chileno), qui même si elles ne sont pas exceptionnelles (surtout pour Chileno), ont le mérite d’alléger grandement les sacs. Vos épaules, et vos jambes vous en remercierons ;).

 

Jour 5 Los Cuernos -> Chileno

 

La dernière étape est celle que je redoutais le plus, elle est en effet susceptible d’être très dure sur la fin avec une montée de quelques kilomètres afin de rejoindre le Refuge Chileno. De plus, la météo semblant encore changer, nous souhaitons être le plus tôt possible au refuge, pour y déposer nos affaires, afin de continuer jusqu’au Graal : les fameuses Las Torres.
Après une bonne nuit de sommeil sur notre plateforme, nous nous levons à 4h45. Notre petit déj’, compris dans notre menu « Grand Lux », nous attend fièrement sur une table préparée en notre honneur. Ce dernier est bien (pas très copieux dira Marit’) sans être exceptionnel, mais permet de bien attaquer la journée.

Les sacs sont une dernière fois ajustés, le soleil se lève sur le Parc du Torres, nous partons pour de nouvelles aventures. Les premiers kilomètres sont quelques peu difficiles, le temps de faire chauffer l’organisme. Mais après 30 minutes, les douleurs commencent à s’estomper.

A notre surprise, un père et son fils, que nous avions déjà vu quelques jours, nous rattrapent et nous doublent. Leur rythme est pour le moins effréné.

Cette première partie de randonnée est très agréable, le chemin est principalement plat avec d’un coté les chaines montagneuses du Torres, et de l’autre les plaines et les Lago entourant ce dernier.

Les kilomètres s’enchainent et, après avoir vue quelques avalanches, nous commençons tout doucement à prendre de la hauteur afin de rejoindre Chileno. Bien que redouté, cette partie ne fut pas aussi dure que ce que nous pensions. Pas vraiment difficile donc, excepté une partie en single track étroite et extrêmement venteuse. A tel point que Marité perdra l’équilibre et tombera à terre. En contre bas du single track, un rivière trés agitée, d’un bleu toujours hypnotisant, où la force du courant règne en maitre.

Nous croiserons l’équipe de ravitaillement du refuge : des chevaux chargés de vivre pour l’ascension, ou de déchets lors de la descente.

Nous arriverons à 11h00 au Refuge, soit 4h15, au lieu de 6! Nous mangerons rapidement et abandonnerons nos sacs pour partir aux Torres. Equipés de nos bâtons de randonnées nous commençons l’ascension de 2h. Hélas, le temps se couvre déjà :  une course contre la montre s’engage… Cette partie de la randonnée entre Chileno et Las Torres est difficile d’une part les 4h15 de marche nous ont entamé ainsi que notre réveil aux aurores, mais également du fait du terrain, trés grimpant, avec de nombreuses marchent, avec un premiere partie en sous bois, et la dernière sur un parterre de grandes roches. Sans oublier, ici c’est l’autoroute en plein 15 Août, avec les gens énervés, ceux qui n’avancent pas, ceux qui restent sur la voie de gauche (les pires!!!!), les refus de priorités s’enchainent également. Bref, un retour à la civilisation bien difficile après quelques jours isolés.

Nous arrivons enfin au sommet, en 1h45. Le temps n’est pas execptionnel, mais loin d’être horrible! Nous prenons les photos d’usages sous les rafales de vent. Marité est satisfaite. Pour ma part je cache ma déception (ce qu’elle me reprochera… 😉 ) : le temps ne me satisfait pas! Alors oui comme elle me dira : « On les a vu c’est tout ce qui compte non? C’est comme la tour Effeil une fois que tu l’as vu une fois, c’est toujours pareil »  (Il exagère mes propos… = Marit’). De mon coté je suis plus dans l’idée qu’entre voir la tour Eiffel sous la pluie et sous un grand ciel bleu, mon choix est tout de même vite fait!

La descente sera compliquée, la fatigue est bien présente et nous mettrons presque 2h15 pour redescendre jusqu’au refuge. Là, nous monterons notre tente, prendrons une douche -> froide (#bonheur/#1èreDeconvenue) et nous nous préparerons pour manger.

Pour ce qui est de notre avis sur ce refuge, son organisation et son personnel : nous n’avons pas été emballé. Personnel tout juste aimable, obligation d’être placé sur les tables comme à la cantine (!!!!), eau froide et sanitaires à peine propres (je dirais très sale = Marit’) et pour finir impossible d’avoir une seconde assiette lors du diner : S.A.C.R.I.L.E.G.E    U.L.T.I.M.E!

Nous irons nous coucher sur les coups de 8h. L’étape de demain est une formalité : nous devons nous rendre à l’entrée du parc afin de récupérer un bus vers Puerto Natales, avec un départ prévu le lendemain pour El Calafate, pour ensuite aller en avion jusque Bariloche « La petite suisse d’Argentine ».

 

 

Jour 4 Italiano -> Mirador Británico -> Los Cuernos

Le réveil sonne à 5h, il fait encore nuit mais le crépuscule se fait sentir. Il ne pleut plus, la tente est sèche, Mazeltof! Nous enfilons nos lampes frontales et nous commençons le rangement. Les rôles, ce matin là, seront inversés : Marité se chargera de commencer à ranger et nettoyer la tente à l’extérieur (elle est couverte sur 20cm à l’extérieur de boue, la pluie fait éclabousser la terre sur les parois, pas question de la ranger comme ça, c’est quand même notre maison pour 10 mois! Pendant que moi (pas encore réveillé), je commence à compacter matelas, sacs de couchage et oreillers. De petits flocons commencent à tomber..il ne fait pas chaud mais au moins la pluie n’est pas là et c’est le principal!

Nous nous rendons une fois de plus dans la décharge qui sert de refuge pour avaler notre petit déjeuner : il est 5h45. Nous entreposons nos sacs dans le refuge et nous partons à l’assaut de la Valle Del Francès armés de nos bâtons.

Vers 6h, nous commençons notre ascension vers le Mirador Britanico dans la Valle del Francès, il est annoncé 3h pour 7km, et oui ça grimpe tout le long! Bien que le temps ne soit pas radieux, il est bien meilleur que les jours précédents, le moral est au beau fixe, le corps n’a aucun mal à crapahuter entre les différentes marches, à passer les différents cours d’eau voire rivières, à traverser les zones marécageuses, traversées facilitées par des structures en bois, qui pour l’heure sont recouvertes de neige. Nous nous régalons de la vue et de tout ce que nous entoure! En fond de carte, le Lago Nordenskjodl, à notre gauche le Glaciar Del Francès ainsi que le Rio du même nom et Cerro Castillo et à notre droite Cuerno Principal, Cuerno Norte, Cuerno La Espada et CuernoLa Hoja – MAGNIFIQUE. Le ciel n’est pas dégagé mais on distingue les sommets entre quelques éclaircies  et la brume planante au sommet donne aussi un certain charme et une ambiance particulière un peu mystérieuse. Nous ne croisons presque personne, hormis deux hommes qui eux redescendent. Plus nous montons et plus les flocons tombent. Nous alternons forêts, passage de petits cours d’eau, étendues caillouteuses, la rando est vraiment superbe! Nous mettrons moins de temps qu’annoncer pour atteindre Britanico (2h) mais nous ne nous y attarderons pas le vent est glacial et le temps devient de plus en plus menaçant! Nous entamons la descente qui nous prend toujours un peu plus de temps que la montée et là nous croiserons beaucoup de monde dans le sens inverse. D’ailleurs on nous indiquera que normalement le sentier entre le premier mirador et le dernier est fermé! Oups nous n’avons jamais vu cela et de toute manière, c’est fait!

Nous récupérons nos sacs à Italiano, et partons en direction du Campamento Los Cuernos. Nous nous arrêterons au Campamento Francès pour casser la croûte, il est 11h30, et la pluie s’intensifie! Bon timing! Nous sommes abrités sous une toile qui fait office de refuge. Là, une famille d’Américains s’est également abritée pour manger. Ils nous font une place, le patriarche engage rapidement la conversation avec un français approximatif mais usuel. Nous passerons la petite heure avec eux à échanger sur Trump et sa politique d’immigration, Macron, l’économie en général, bref la France et les  » Stats’ « , le tout dans la langue de Shakespear.

Nous repartons après cette pause, sous la pluie, toujours en surplombant le superbe Lago Nordenskjodl. Nous finirons par marcher sur ses berges, sous la pluie et les rafales de vent, en évitant de belles vagues. Et oui, le vent rendait ces eaux bien agitées! Derrière nous, tout est gris et menaçant, la Valle Del Francès et Britanico sont maintenant plongés dans une brume des plus épaisses… Nous arriverons à Los Cuernos et de ce camping, la vue est tout bonnement magnifique : le Lago d’un côté et le Cuerno Este de l’autre!

Nous installons notre tente sur des plateformes en bois prévues à cet effet. Nous l’amarrons solidement avec quelques cordages fournis par le responsable du camping.

Une fois installés, nous allons dans le refuge. Rien à voir avec tout ce que nous avons vu précédemment : le complexe est ici trés récent, le personnel agréable. Bref, nous nous y sentons bien! Pour l’occasion (bon la société qui gère l’endroit ne nous à pas laissé trop le choix…) nous prenons le « Full-Board » c’est à dire Petit-Dej, Déjeuner, Diner. « Tout cela pour la modique somme de « … 120 $ pour deux (+ la plateforme pour la tente)!  Même si le prix est assez exorbitant, enfin des douches PROPRES! et neuves! Nous sommes au chaud sans devoir jouer des coudes pour nous installer. Nous nous autoriserons un apéro en jouant aux échecs (et oui, on est comme ça nous!) et nous mangerons très bien le soir (je me permettrais même de demander une seconde assiette!).

 

Jour 3 Campamento Grey -> Campamento Italiano

Vendredi 6h, le jour se lève sur le Camping du Lago Grey et la pluie, qui nous a bercé toute la nuit, tombe toujours… Nous remballons tout et nos allons petit déjeuner au refuge ouvrant, une nouvelle fois, à 7h. Ben est content de cette journée grise et morose qui s’annonce et ne cesse de répéter  » ‘Engagez-vous qu’ils disaient!! » J’essaie de le réconforter en lui disant que la pluie va cesser mais que nenni, elle s’accroche, elle s’infiltre!! L’objectif de la journée est à 18km en direction du Campamento Italiano (camping réputé pour ses souris!). La première partie se fait sans trop de souci en 3h30, malgrés les pierres et les racines glissantes, nous arrivons sous les coups de midi au refuge de Paine Grande. Frigorifiés et bien trempés, nous décidons de réaliser une halte afin de reprendre quelques forces. Par chance, nous évitons une belle rincée que nous regarderons bien au chaud dans le refuge. Nos wraps/charcut’/tomate/fromage et notre petite soupe nous fera un bien fou! Nous repartons pour 8 km et 1h45 de marche. Le chemin, sous la forme d’un « Single Track » est, malgré la pluie, agréable. La vue pourrait être vraiment superbe si il y avait un peu plus de soleil, hélas, ce dernier ne souhaite toujours pas pointer le bout de son nez. Nous arrivons au camping Italiano, seul camping de la CONAF (organisme public gérant le parc) gratuit que nous prendrons. Les autres campings sont en effet gérés par des sociétés privées.

L’accueil est fait par un Ranger, fort sympatique, mesurant au moins deux têtes de moins que Ben .

Il nous demande notre réservation, que nous avons, Ben lui montre, et en sortant le fameux document, il me l’expliquera après, il distingue « nombre de tente: 1, nombre de personnes : 1 »…. Oups. Il restera de marbre et lui tendra le document en lui indiquant que la réservation est pour une tente… rien d’autre.

Le ranger me regarde et dit : « Y para ella?/Pour elle? ». Ben fait mine de ne pas comprendre et lui retend la même réservation. Il ne discute pas plus.. Ouf…

Il est 15h, nous installons la tente trempée, toujours sous la pluie : au moins cela ne change pas trop. La couche extérieure de nos vétements en Gortex est également trempée, nos polaires sont plutôt humides, nos sur-pantalons par contre ont bien protégés nos pantalons. Quant au chaussures, elles n’auront pas tenu, les chaussettes sont mouillées et les petons frigorifiés!

16h30, nous décidons de manger dans le refuge de ce camping ayant la réputation d’étre assez « roots » (→ sale). Nous avons rapidement la confirmation : le refuge, ouvert d’un unique coté sur l’extérieur est minuscule (seulement deux tables accolées permettant d’accueillir quelques 4 à 6 personnes chacune), le sol en terre est gaugé d’eau stagnante, de boue et des différents déchets abandonnés par les campeurs. L’une des tables est au deux tiers occupée par des affaires laissées par des randonneurs, l’autre est pailletée (joli terme, vous ne trouvez pas?) de miettes au mieux, de sauce tomate tournée goût champignon au pire. Bref, un arc en ciel de couleur et d’odeur! #Bonheur

Nous essayons tant bien que mal de nous faire une place, nous dinons rapidement, pas question de trainer ici. 17h, même si une douche chaude aurait été la bienvenue, il n’y en a pas, nous nous emmitouflons dans la tente. Nous avons l’idée de monter une super installation de séchage de chaussettes et tours de cou dans la tente qui fera quand même un peu effet pour le lendemain matin.

18h, usés moralement et physiquement par cette journée des plus désagréables, nous nous endormons.

Le reveil est mis à 5h30 le lendemain, avec l’objectif, si le temps est clément, d’aller jusqu’au Mirador Britanico, au centre de la Vallé Del Francès.

 

PS : les deux petites clochettes couleurs blanc cassés/fond jaunes sont ?? (je n’ai pas trouvé son petit nom) tandis que les orchidées blanches/vertes/jaunes sont appelées Chloraea magellanica ou Orchidée Porcelaine vraiment superbes! Les fleurs rouges nous les avons déjà rencontré se sont des Notro.

PS2 : ne chercher pas notre tente, elle n’est pas sur ces photos.

 

 

Jour 2 Paine Grande -> Campamento Grey

Après une nuit agitée du fait de fortes rafales de vent et de pluie, nous nous réveillons à 6h avec l’ambition de rejoindre le Refugio Grey à 11km au nord. Premiere déconvenue de la journée : la pluie tombe toujours. Nous décidons de repousser le réveil à 7h en espérant une accalmie et ce qui nous permettra, en plus, de profiter du refuge qui ouvre seulement à 7h, seul lieu où nous sommes théoriquement autorisés à cuisiner. A 7h, donc, il pleut moins mais la pluie tombe toujours et la tente est bien mouillée (à l’extérieur bien sur!). Notre plan d’attaque est le suivant : « on remballe tout sauf l’extérieur de la tente, on prend le petit déj’ et avec un peu de chance (#utopie) la tente aura séché »!  Le petit déjeuner, qui est deja pré-emballé par jour, est composé de lait en poudre/choco en poudre, flocons d’avoine et fruits. Ce dernier peut paraître rebutant mais il fut dans notre cas fort efficace d’un point de vue temps d’élaboration/goût/apport calorique. Une fois le petit déjeuner englouti et la tente, mouillée, remballée : c’est parti!


Nous marcherons 3h15 sous un ciel bien chargé mais sans trop de pluie. La brume nous laisse voir le paysage seulement à 1 km grand maximum de distance à tel point que Benoît croira même apercevoir St Dié-des-Vosges au loin : le temps et le relief s’y prêtant!… Nous commencerons par marcher dans une petite vallée encaissée, au terrain relativement plat mais où le vent nous déséquilibrera régulièrement du fait de fortes rafales. Nous grimperons et surplomberons la Laguna Los Patos (= Les Canards) et  serons également au dessus, et ce quasiment tout le long de cette randonnée, du Lago Grey. A l’occasion nous verrons quelques blocs de glace, d’une taille plus que respectable, flottant sur les eaux. Arrivés à Grey et la tente à peine montée, la pluie s’intensifiera et ne s’arrêtera plus de tomber. Nous voulions faire l’aller-retour jusqu’au Campamento Los Guardas, situé encore un peu plus au Nord, afin de se rapprocher du glacier mais la météo nous en découragera… . Nous profiterons de la seule éclaircie pour aller jusqu’au Mirador Grey à 15 minutes du campement. Là nous rencontrerons deux Français, l’un de Toulouse (EADS), l’autre Expat’ en Suisse (Société de Tuning Aéronautique) : nous les croiserons plusieurs jours d’affilés et nous les appellerons « Le Club Grand Luxe » : ces derniers avaient en effet fait le choix de loger dans les différents refuges durant tout leur séjour et d’avoir la pension complète dans chacun d’entre eux. Ils se sont donc allégés de quelques « monnaies sonnantes et trébuchantes » afin de s’alléger des tentes, sacs de couchage, nourriture… bref tout l’équipement mise à part leurs vêtements : « c’est le Grand Luxe! » comme ils l’avoueront eux-même.

Pour résumer, cette étape ne nous a pas vraiment emballé au niveau paysage, du fait de la météo? Cette branche du W n’est pas obligatoire selon nous.

PS : les fleurs de cet album sont appelées Calceolaria Uniflora aussi appelée Topa Topa.

PS : pour donner un ordre d’idée sur le prix du « Club Grand Luxe » pour la pension complète en refuge, cela s’approche des 120-150 $US par personne par nuit… Pas mal pour un dortoir et des pâtes bolo non?