Rapa Nui : quelque part au bout du monde

Que dire ? Géniallisme, merveilleux, mystique et mythique, ambiance polynésienne (#CoolTranquilleMaCaille) au rendez-vous ! Que du bonheur au pays des Moais. Ce sont 4 jours et trop peu au final que nous avons passé sur Rapa Nui.

De Santiago, nous embarquons pour quelques heures de vol avec la compagnie LATAM, la seule desservant l’île. Nous descendons de l’avion et déjà nous sentons que l’ambiance change ! Nous sommes accueillis par le propriétaire du camping avec un collier de fleurs. Je suis aux anges ! Nous monterons notre tente au camping Tipanie Moana, très joli camping et hyper fonctionnel.

Nous commencerons par faire le tour de la ville d’Hangoa Roa (difficile de se tromper, c’est la seule ville de l’île) et des environs. Je commence à mitrailler toutes les fleurs croisées, au grand dam de Ben, elles sont tellement belles ici !

 

Nous nous dirigeons vers le bord de mer et découvrons alors les premiers Moais au petit port de pêche où tous les enfants se baignent et surfent ! Une institution ici, de paire d’ailleurs, avec cheveux longs et teint halé! En attendant le coucher de soleil, nous prendrons un verre en bord de mer. Excellent cocktail et bien rafraichissant avec une superbe vue sur l’océan et ses vagues !

Ensuite, nous assisterons au coucher de soleil sur le site Tahai regroupant trois Ahus et un Moais doté d’une coiffe et d’yeux. Déjà, on s’émerveille!

Dès le lendemain, nous louons un scooter (il n’avait pas de Yamaha R6 en stock…) pour 24h. Nous partons en direction de la côte Est et remontons vers le Nord. Tout le long de la route, nous nous arrêterons pour admirer les différents sites Moais. Premier arrêt à Vinapu tout près de l’aéroport. Puis, on enchaine entre autres avec : Vaihu, Akahanga, Runga Va’e, etc…

Ensuite, nous nous arrêtons à Rano Raraku où nous monterons jusqu’au volcan et le lac dans son cratere  : les couleurs y sont superbes et des Moais sont dressés sur les flancs du volcan…

Nous continuons notre visite et arrivons véritablement à la carrière où ces statues de pierre étaient taillées, travaillées dans la Tuf (nom de la pierre). Un des sites des plus mémorables! Il est tout simplement fantastique ! Les Moais sont partout, debout, couchés et un seul, sur toute l’ile est à genoux. Ce dernier est appelé Moaï Tukuturi. La vue est absolument saisissante : le clou du spectacle est la vue sur le site Ahu Tongarik en contrebas, en bord de mer, le mélange des couleurs est simplement inoubliable !

D’ailleurs, ce site est notre prochaine étape. 15 statues sont dressées dos à la mer. C’est impressionnant et tellement beau ! Nous ferons le tour de ce Ahus où se dressent les Moais.

Enfin, après 2 autres petits arrêts accompagnés de pluie, nous prenons la direction de la plage Anakena : P.A.R.A.D.I.S.I.A.Q.U.E ! Nous nous baignerons dans les eaux turquoises, puis admirerons du bord de mer à l’ombre des palmiers ce paysage saisissant ! Un vendeur ambulant nous proposera de déguster un bon jus de fruit frais, et de manger le gâteau local à la banane sorte de cake hyper dense. Nous repartirons après avoir acheté du miel de l’île qui a un goût d’ananas, délicieux !

Le lendemain matin, vers 13h (Ben : … 13h ? Matin ? -> oui nous sommes en vacances!!!), nous prenons la direction du volcan  Rano Kau sur un sentier qui nous emmène en 1h30 au sommet, puis nous continuerons jusqu’au village cérémonial de Orongo. En arrivant au volcan, nous prendrons une bonne rincée tropicale. Trempés jusqu’aux os mais séchage rapide garanti : « Après la pluie, le beau temps! ». Le village cérémonial surplombe la mer et les îlots appelés Motu Nui, Motu Iti et Motu Kau Kau.

En redescendant, nous nous arrêterons dans le gymnase de la ville où se déroule chaque jour les répétitions pour la fête de Rapa Nui qui débutera le 2 février. Les habitants de l’île répètent leurs danses traditionnelles. C’est absolument envoûtant et superbe à voir! Enfin, pour finir cette journée en beauté direction Tia Berta pour une énorme empanadas au thon!

Avant dernier jour sur l’île. En cette belle matinée, nous décidons de profiter de la piscine naturelle en bord de ville. Nous sommes quasiment seuls, l’eau est translucide et délicieuse.

Puis dans l’après midi, nous nous sommes programmés une sortie snorkeling (palmes – masque – tuba) aux ilots visibles depuis le village d’Orongo. Nous partons avec 6 personnes du camping en direction de l’agence de plongée puis grimpons dans un bateau en bois à moteur vers le site de plongée. Je ne cache pas mon interrogation sur la présence de requins ou non… L’eau est bonne, la visibilité excellente et nous verrons de nombreux poissons.

Retour en ville, l’appel de l’eau encore présent,  il nous emmène une nouvelle fois sur la plage. Nous nous baignerons au milieu des tortues, qui sont vraiment énormes (carapace d’un bon mètre) ! Dernière touche polynésienne pour clôturer la journée, l’achat de deux ananas à déguster directement sur place : absolument délicieux, incroyablement juteux et fruités !

Voici venu notre dernière jour. Au programme normalement, une marche de 6-7 heures afin de faire le dernier côté de l’île : côte ouest et volcan Maunga Terevaka. Sur la route, nous sommes irrésistiblement attirés (surtout Ben) par les agences de surf. Ni une ni deux, il m’y entraine et réserve un cours pour 18h avec Vai Manu! Ils nous restent donc 8 heures pour boucler notre marche. Mais malheureusement, nous aurons le temps seulement de faire deux petites heures de balades et ce jusqu’à la grotte Ana Kakenga qui débouche sur une falaise donnant sur la mer.

Mais, depuis plus d’une heure, je n’arrive pas à ouvrir mon œil gauche, la faute surement à un grain de sable?. Nous décidons de faire demi-tour et de le nettoyer voire éventuellement de passer à l’hôpital si cela ne va pas mieux. Cela passera mais l’après-midi étant bien entamée, nous nous baignerons en ville, de nouveau avec les tortues parce que c’est vraiment génial! Des gens du camping nous prêterons leurs masques afin de voir toute la faune aquatique des environs! 18h arrivant, nous nous dirigeons vers l’agence de surf. Nous serons au complet pour le cours c’est-à-dire 4! Nous nous équipons de combi et t-shirt puis nous aurons droit à un petit cours technique au sol (où ma souplesse et ma coordination me joueront des tours) d’une vingtaine de minutes à peine et après direction la mer! Trop d’excitation!
Le courant est très très fort, nous sommes dans une petite passe, au bord de plage où le courant ne cesse de nous projeter sur la plage, il faut ramer fortement pour avancer à contre courant. Une fois arrivés jusqu’au moniteur, celui-ci saisi notre planche pour nous mettre en position afin de surfer nos premières vagues. Je m’en sortirais plutôt bien en réussissant à me mettre debout entre 5 et 6 fois contre 3 pour Ben’. Après ces deux heures de cours éreintantes, nous découvrirons que notre moniteur est aussi professeur d’EPS sur l’île de Pâques. Nous essayerons de négocier avec lui pour qu’il échange son poste sur l’île de Pâques avec celui de Marité. Bien qu’il ait accepté, nous n’avons à ce jour que peu d’espoir de faire la rentrée 2018 sur l’île de Pâques.

PS :

« Ahus

Les ahus étaient les sépultures et les centres cérémoniels des villages. On pense qu’ils trouvent leur origine dans les autels présents en Polynésie française. Environ 350 de ces plateformes de pierre sont présentes le long du littoral. Les ahus sont recouverts sur leur partie supérieure de pierres plus ou moins plates ; ils comportent un mur vertical à chaque extrémité et sur le côté donnant sur la mer. »

Extrait de: Lonely Planet. « Chili et île de Pâques. »

« Moais

Image emblématique de l’île de Pâques, les énigmatiques moaïs sont des sculptures massives de personnages représentant probablement les ancêtres du clan. Ces statues au visage impassible étaient dressées dos à l’océan Pacifique. Elles font entre 2 et 10 m de haut. Certains moaïs ont été entièrement restaurés, d’autres ont été remis sur pied mais sont érodés. Beaucoup sont renversés à terre.

Depuis plusieurs siècles, on s’interroge sur les techniques qui furent employées pour déplacer ces statues et les mettre debout. Pendant de longues décennies, la plupart des spécialistes ont soutenu l’idée qu’elles étaient traînées sur des sortes de luges ou poussées sur des rouleaux. Puis, au début des années 2000, des archéologues sont arrivés à la conclusion qu’elles n’étaient pas déplacées horizontalement, mais verticalement, à l’aide de cordes. Cette théorie concorderait avec les récits oraux selon lesquels les moaïs “marchaient” jusqu’à leur ahu. Le débat est cependant loin d’être clos. »

Extrait de: Lonely Planet. « Chili et île de Pâques. » iBooks.

« Pukao

Selon les archéologues, les coiffes cylindriques rouges qui ornent la tête de certains moaïs représentent une coiffure masculine répandue dans les temps anciens à Rapa Nui. »

Extrait de: Lonely Planet. « Chili et île de Pâques. » iBooks.