« Aaaah l’alcool ……  » Mendoza ou la capitale internationale du vin

Après avoir quitté San Juan, nous débarquons à Mendoza pour quelques jours. Nous posons nos valises sur les hauteurs de la ville, au camping El Mangrullo (au passage superbe camping-propre-bien arboré). Dès le premier soir, nous rencontrerons deux couples de retraités français qui nous inviterons à prendre l’apéro. Ici, point de Ricard, les deux retraités, et leur orgueil respectif, alimenteront la soirée avec des vins venant aussi bien de la province, que du Chili et même du Pérou. Nous leur rendrons l’appareil le lendemain. Très sympathiques!
Nos deux premières journées seront hélas dédiées à avoir des précisions sur ce que nous avons vu/lu et que nous désirons faire dans cette contrée, avec les déconvenues qui en découlent.

En effet, nous souhaitions commencer par un trek dans le Parque Provincial Aconcagua (où se trouve le plus haut sommet des Amériques culminant à 6962 mètres appelé Aconcagua). On nous annonce un droit d’entrée de 160$US dans le parc par tête, et qui ne comprend donc pas les emplacements de la toile de tente, le guide obligatoire, etc pour les treks que nous souhaitons faire. Nous déciderons de réaliser seulement la balade de 2 heures moyennant 80 pesos argentins (= 6$US) et objet d’un futur article!
Ensuite, nous avions choisi les villes de Portrerillos (Cordon Del Plata) et Tupungato (Manzano Historico) pour continuer à arpenter les contrées ensoleillées de la province de Mendoza. Mais les seules réponses de l’office du tourisme que nous aurons sont « allez sur place, on ne sait pas s’il vous faut une voiture ou non, s’il y a de quoi marcher, si vous avez besoin d’un guide ou non, la difficulté, vous avez qu’à appeler,… » (Merci! Merci!)

Alors, pour noyer notre désespoir, nous dédirons notre première journée aux Bodegas [=caves à vin] de Maipu. Nos montures seront des vélos de chez Mr Hugo qui ont la réputation d’être vieillots, mais pour 7,5€ chacun, cela sera largement suffisamment pour nous trimbaler d’une cave à l’autre, sans passer, de préférence, par la case prison pour cause d’ébriété.

Moi et ma bécane, cheveux (et barbe) au vent….

Nous irons dans un premier temps, a jeun, à la Bodega La Rural où nous dégusterons quelques vins. Hélas, sans explication aucune.
Les commentaires de Marité :

"Pas exceptionnel (le vin) mais joli musée. 
J'ai tout de même une préférence pour le Syrah."

Pour ma part :

"Ils étaient rouges, et sentaient le vin."
Rutini : Syrah 2014, Malbec 2015, Chardonnay 2016

Nous mettrons cap, ensuite vers la Bodega Lopez et, 13h approchant, nous décidons de manger dans le restaurant de cette dernière. Ne sachant pas quel vin choisir pour accompagner la pièce de viande que j’ai commandé, je donnerais des migraines au serveur et lui ferais renvoyer trois vins, et bien que cela n’était pas l’objectif premier, cela sera l’occasion pour nous de les goûter (#malin)! Les vins seront servis dans de très grands ballons, dont la contenance, qui aurait sans nul doute terrifié le père et les oncles de Marité, ne nous fera même par sourciller. Le repas, très bien servi, bon et très bien présenté, nous donnera une très bonne impression sur cet établissement.

Enfin, nous prendrons la direction de la dernière bodega appelée Antigua Bodega Giol où nous réaliserons une dégustation avec les explications de mise, en compagnie d’une famille de Buenos Aires.

Commentaires de Marité :

"J’ai bien aimé le troisième plus tanin 
(ndlr : cela vous fait de belles jambes n’est ce pas chers
lecteurs!)! Le dernier, un blanc, était bien sucré et frais,
bien pour terminer cette séance dégustation!"

Pour ma part :

"Ils avaient différentes couleurs, Hiic' et 
sentaient plus ou moins le vin… 
C’était cool !  Hiiiic'"

Nous ramènerons nos montures jusque chez Mr Hugo, où un très agréable jus de pamplemousse bien frais nous attendra, ce qui changera un peu la donne au vue du breuvage, peu désaltérant, que nous avons consommé durant cette chaude journée.